Les 3 organismes des Nations Unies chargées du commerce international de bateaux décommissionné se réunissent aujourd’hui au Palais des Nations à Genève. Devant le Palais des Nations, des représentants de Greenpeace, de la FIDH (Fédération internationale des droits humains) et du YPSA (Young Power in Social Action, Bangladesh) montrent les photos de 110 personnes mortes sur les chantiers de démolition de bateaux non réglementés d’Asie, donnant ainsi un visage humain au scandale et exigeant l’arrêt du massacre.


Les bateaux promis à la démolition, s’ils ne sont pas décontaminés, devraient être traités comme tout autre déchet spécial soumis à la Convention de Bâle.

Genève (GE) «On ne connaît pas toutes les victimes de ce trafic toxique,» déclare Sidiki Kaba, président de la FIDH, lors de la présentation, à Genève, d’un nouveau rapport sur la démolition de bateaux copublié par Greenpeace. Ce rapport rassemble les histoires des 110 ouvriers décédés lors d’accidents de démolition de bateaux en Inde et au Bangladesh.