Aujourd’hui, des militants Greenpeace ont rappelé à deux reprises au PDC le rôle essentiel qu’il joue dans la protection du climat. Les écologistes attendaient avec une banderole les délégués du PDC réunis sur le Säntis, afin de les exhorter à ne pas utiliser le climat comme un simple argument de campagne électorale.


Les écologistes de Greenpeace attendaient avec une banderole les délégués du PDC réunis sur le Säntis, afin de les exhorter à ne pas utiliser le climat comme un simple argument de campagne électorale. ©Greenpeace/Tobias Siebrecht

Säntis. Aujourd’hui, 300 délégués du PDC se
sont réunis sur le Säntis pour débattre, entre autres, de la future
politique climatique de la Suisse. Des militants Greenpeace ont
accueilli les politiciennes et politiciens dès leur arrivée à
Schwägalp en leur présentant une sélection de messages sur le
climat que des enfants et adolescents ont envoyés à l’organisation
au cours des derniers mois. Au moyen d’une installation mettant en
scène des ours polaires et des dessins, les écologistes ont essayé
d’attirer l’attention sur les générations futures. Ce sont elles en
effet qui subiront les conséquences des décisions politiques prises
actuellement. Si les membres du parti démocrate-chrétien prennent
vraiment au sérieux la protection du climat, ils doivent en fournir
la preuve en signant avant les élections le Contrat de protection
du climat qui les engage envers les jeunes.

Au début de la réunion du PDC, des militants Greenpeace ont
déroulé une énorme banderole sur le Säntis, sur laquelle on pouvait
lire «Protéger le climat ou l’utiliser pour les élections? Signez
dès aujourd’hui le Contrat climatique!» Ils voulaient ainsi
rappeler au PDC la responsabilité cruciale qui est la sienne à
l’égard des futures décisions concernant la protection du climat.
En effet, comme le PDC déclare fièrement être le parti «qui
remporte le plus de succès pour l’environnement à Berne», il
devrait donc être en mesure de faire pencher la balance en faveur
du climat après les élections fédérales du 21 octobre. Cyrill
Studer, de la campagne climat de Greenpeace, déclare: «Les propos
tenus jusqu’ici en matière d’environnement au cours de la campagne
électorale du PDC laissent espérer que le futur Parlement mettra en
œuvre une protection du climat digne de ce nom. Mais s’agit-il
d’une simple promesse électorale ou d’une attitude sincère? Le
meilleur indicateur serait que le plus grand nombre possible de
candidates et candidats du PDC signent le Contrat climatique. Ce
dernier contient en effet toutes les mesures qui, sur la base des
connaissances scientifiques les plus récentes, devraient être
appliquées au cours des quatre prochaines années si l’on veut
protéger le climat.»

La politique climatique de la Suisse doit impérativement aller
de l’avant, au contraire de ce qui s’est passé lors de la dernière
législature. Au-delà de sa responsabilité globale, la Suisse, qui
est particulièrement touchée par les changements climatiques, a un
intérêt fondamental à protéger efficacement le climat. C’est pour
cette raison qu’elle doit, avant le 21 octobre, donner un signal
clair en faveur d’une politique climatique responsable en
introduisant une taxe d’incitation, en promouvant les énergies
renouvelables et en prenant des mesures afin que l’énergie soit
utilisée de manière plus efficace.

Contact:

Nicolas de Roten, Porte-parole de Greenpeace, 079 440 62 05