Après 26 jours de détention, les deux militants japonais, Junichi Sato et Toru Suzuki, ont été libérés. Leur action a permis de révéler au grand jour de scandaleuses pratiques de corruption dans le milieu de la chasse japonaise. Maintenant, toute la vérité doit être faite sur les dérives de la chasse japonaise.


Junichi Sato, militant Greenpeace Japon. ©Greenpeace/Sutton-Hibbert

«Nous sommes très heureux que Junichi et Tori
aient été libérés, déclare Frode Pleym de Greenpeace. En revanche,
les interrogations demeurent: pourquoi est-ce que le parquet
japonais a abandonné toute enquête alors que les preuves d’un
trafic de viande de baleine sont patentes?»

A partir d’informations communiquées par des employés d’un
opérateur, Kyodo Senpaku, Greenpeace a mis en lumière un trafic
entre le navire usine japonais Nisshin Maru et les membres
d’équipage. Une caisse contenant de la viande de baleine de
première qualité d’une valeur de 3’000 dollars a été intercepté par
Greenpeace et transmise au procureur de Tokyo.

«Ces pratiques de corruption se font aux dépens du contribuable
japonais, ajoute Frode Pleym. Elles illustrent aussi à quel point
le programme de chasse japonais est loin d’être un programme
scientifique.»

L’arrestation des deux militants japonais a donné lieu à une
mobilisation internationale très forte. De nombreuses ONG et plus
de 250’000 personnes à travers le monde ont demandé aux autorités
japonaises la libération des militants et l’établissement de toute
la vérité sur les pratiques de corruption de l’industrie japonaise
de la chasse à la baleine.

Greenpeace tient à remercier toutes les personnes qui se sont
mobilisées.

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