Genève(GE) Aujourd’hui, à l’occasion de la troisième Conférence mondiale sur le climat de l’Organisation météorologique mondiale à Genève, des militants Greenpeace ont accueilli les représentants gouvernementaux venus du monde entier avec des bannières ornées du message «Heads of State – Act Now!». Elles exhortent les chefs d’Etat à agir énergiquement et sans attendre pour endiguer le réchauffement climatique et ses effets dévastateurs.


Cette conférence organisée par les Nations-Unies représente une opportunité unique. ©Greenpeace

Le jaune et le noir des bannières de
Greenpeace, ornées du texte «Heads of State – Act Now!» (Chefs
d’Etat – Agissez maintenant!), ont accueilli ce matin, au Centre
international de conférences de Genève, la délégation des
représentants gouvernementaux venus assister à la troisième
Conférence mondiale sur le climat (CMC-3).

Les recherches scientifiques les plus récentes confirment que le
climat change à une vitesse vertigineuse, plus vite que prévu.
C’est pour rappeler aux délégués des pays représentés, notamment
les pays industrialisés, leurs responsabilités vis-à-vis des
générations futures, que Greenpeace s’est mobilisée
aujourd’hui.

« Les travaux scientifiques les plus récents prouvent que nous
sommes dans une situation d’urgence, » déclare Cyrill Studer, expert
climatique chez Greenpeace Suisse. « Les pays développés et
industrialisés sont les principaux responsables de la situation
climatique actuelle et doivent préparer de façon sérieuse la
Conférence de Copenhague sur le climat, prévue en décembre 2009.
Cette conférence organisée par les Nations-Unies représente une
opportunité unique, peut-être la dernière, de mettre en place un
contrôle mondial réellement efficace en matière de politique
climatique. Il faut immédiatement adopter et mettre en œuvre des
mesures énergiques permettant d’endiguer le réchauffement
climatique planétaire et ses conséquences dramatiques. La planète
ne peut plus attendre. »

Greenpeace demande aux pays industrialisés, dont la Suisse fait
partie, de:

– réduire leurs émissions de CO2 de 40% (par rapport au niveau
de 1990) d’ici à 2020;

– investir CHF 170 milliards par an pour mettre un terme à la
déforestation, permettre aux pays en développement de s’adapter aux
conséquences des changements climatiques et promouvoir des
nouvelles technologies de production d’énergie plus favorables au
climat. La Suisse doit contribuer à hauteur de CHF 1.3 milliard à
ce fonds pour le climat.

La semaine passée, des militants Greenpeace ont installé un camp
sur le glacier du Gorner (Zermatt, VS). Le 25 août, ils y ont
déployé une banderole géante sur laquelle était écrit «Our Climate
– Your Decision!» (Notre climat – Votre décision!), enjoignant les
chefs d’Etat du monde entier de passer à l’action. Un jour plus
tard, des militants de l’organisation environnementale se
trouvaient sur la Place fédérale à Berne, afin de rappeler le
Conseil fédéral, qui s’exprimait ce jour-là sur la révision de la
loi sur le CO2, à ses responsabilités nationales et internationales
en matière de protection du climat.

Décharger « Les
revendications de Greenpeace » (PDF)

Actions: Conférence de
Copenhague sur le climat