Jeudi 29 octobre, durant huit heures, des militants Greenpeace ont empêché un navire en provenance d’Indonésie de décharger 15’000 tonnes de tourteaux de palme au port de Montoir-de-Bretagne (à 5 km de Saint-Nazaire). Ces tourteaux sont les résidus solides issus de l’extraction de l’huile des palmiers à huile. En bloquant leur déchargement, Greenpeace protestait contre le développement de l’industrie de l’huile de palme en Indonésie, un développement synonyme de déforestation et d’émissions de gaz à effet de serre.


Des militants Greenpeace peignent le message « Crime climatique » sur la coque d’un cargot dans le port de Rotterdam (Pays-Bas). ©Greenpeace/John Novis (Archives)

Durant huit heures, les militants ont empêché
un navire en provenance d’Indonésie de décharger 15’000 tonnes de
tourteaux de palme au port de Montoir-de-Bretagne
(Saint-Nazaire/France). Ces tourteaux sont les résidus solides
issus de l’extraction de l’huile des palmiers à huile. En bloquant
leur déchargement, Greenpeace protestait contre le développement de
l’industrie de l’huile de palme en Indonésie, un développement
synonyme de déforestation et d’émissions de gaz à effet de
serre.

Greenpeace demande aux chefs d’Etat et de gouvernement de
l’Union Européenne qui se réunissent actuellement à Bruxelles de
s’engager fermement contre la déforestation, dans la perspective du
sommet international sur le climat qui s’ouvrira à Copenhague le 7
décembre.

Jeudi matin, une dizaine de militants ont embarqué sur des
bateaux pneumatiques, tandis qu’une dizaine d’autres ont grimpé sur
les grues du terminal pour bloquer tout déchargement. Ils ont peint
en blanc l’inscription « Crime climatique » sur la coque du bateau.
Des banderoles ont été déployées sur lesquelles on pouvait lire
« Déforestation = changement climatique ».

Greenpeace rappelle que 20% des émissions mondiales de gaz à
effet de serre sont dues à la déforestation. En Indonésie, la
destruction massive des forêts tropicales et des tourbières pour y
installer des plantations d’huile de palme a fait du pays le
troisième émetteur de gaz à effet de serre (après les Etats-Unis et
la Chine).

A Bruxelles comme à Copenhague, la lutte contre la déforestation
doit être une des priorités des chefs d’Etat et de
gouvernement.