Hier matin, le Conseil national a fixé la rétribution à prix coûtant du courant injecté (RPC) à CHF 0.9/kWh. Greenpeace considère qu’il s’agit là d’une décision décevante et à courte vue. C’est un mauvais compromis qui ne suffit pas à exploiter la dynamique existante sur le marché des énergies renouvelables dans le sens d’un changement de cap énergétique pourtant nécessaire.


01.09.2009 Des jeunes montent une installation photovoltaïque à Frutigen (BE). ©Greenpeace/Forte

Annette Reiber, spécialiste de l’efficacité
énergétique chez Greenpeace, explique: « L’extension à large
échelle des énergies renouvelables reste bloquée et il n’y a aucune
certitude dans le domaine des investissements. Le Conseil national
ignore autant les vœux de l’économie que ceux de la population, qui
veulent des investissements en grand dans des technologies
d’avenir. » Greenpeace appelle instamment le Conseil des Etats à
faire passer le plus vite possible la RPC à CHF 1.2/kWh. La Suisse
a besoin d’incitations substantielles pour que le marché vert
d’avenir en plein essor trouve ses marques ici aussi et que
l’artisanat et l’industrie suisses, ainsi que leurs employés,
puissent y prendre pied.