Commentaire

Après les discussions de Genève sur le financement des conséquences des changements climatiques, Greenpeace attend que les pays riches prennent des engagements clairs lors de leur rencontre de Cancun (Mexique). Les vagues promesses que les pays occidentaux, qui sont les principaux responsables des changements climatiques, ont faites jusqu’à présent, sont insuffisantes. Il faut soutenir massivement les pays émergents et en développement sur leur chemin vers un approvisionnement énergétique émettant peu de CO2. Il en va de même en ce qui concerne l’adaptation aux conséquences inévitables des changements climatiques. Il faudra pour cela mobiliser au moins CHF 140 milliards par année à partir de 2020.

L’économie privée est aussi appelée à chercher des sources de financement innovantes. Il est inadmissible que ses engagements se limitent aux transactions sur les émissions de CO2. « En l’état, ce secteur offre surtout des possibilités d’enrichissement aux entreprises occidentales et aux jongleurs de la finance internationale. L’actuel commerce des émissions – sans limitation planétaire des émissions de CO2 – est parfaitement inadapté pour soutenir les pays émergents et en développement, et réduire les émissions planétaires de CO2, » explique Cyrill Studer de Greenpeace Suisse.