Nos océans sont en crise. Pas une semaine ne passe sans qu’une nouvelle étude importante relie la perte de la biodiversité marine à l’activité humaine. Les scientifiques multiplient les avertissements, et soulignent que de nombreux écosystèmes marins approchent à grands pas du point de rupture, et de leur irrévocable dégradation.


La survie des océans est une urgence. ©Greenpeace/Aslund (Archives)

C’est pourquoi Greenpeace publie aujourd’hui son rapport « Emergency ocean rescue plan » (Plan de sauvetage d’urgence des océans). Le rapport met l’accent sur un certain nombre de zones prioritaires pour la création des réserves marines, à la fois dans les eaux internationales et territoriales, citant notamment les Baléares, zone cruciale car lieu de reproduction d’espèces menacées, et tout particulièrement du thon rouge.

Les réserves marines sont le moyen existant le plus puissant pour la conservation marine, la restauration de la biodiversité marine, mais aussi pour la gestion durable des activités humaines en mer ou encore pour lutter contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté.

En outre, en créant des réseaux de réserves marines et la mise en œuvre de gestion durable sur le reste des océans, non seulement nous pourrons préserver les espèces et les habitats marins, mais également garantir l’existence de poissons pour l’avenir.Face à cette crise, des solutions existent : la création de réserves marines – des zones marines préservées des impacts des activités industrielles telles que la pêche, l’extraction de ressources combustibles en hydrocarbures, mais aussi des pollutions et des impacts des changements climatiques … – permettrait de protéger et restaurer les écosystèmes marins.

La dégradation des mers et des océans est susceptible d’avoir un impact profond sur nous tous, menaçant la sécurité alimentaire et la survie même de millions de personnes.