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©Greenpeace/Gleizes


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Un convoi ferroviaire du nom de Castor devrait passer par Bâle pour rapatrier les déchets nucléaires suisses de l’usine de retraitement de La Hague, dans le nord de la France. Ce convoi peut contenir des déchets hautement radioactifs (produits de fission) ou des déchets moyennement radioactifs sous forme conditionnée dans des conteneurs en acier. Ces déchets sont générés par le retraitement du combustible usé des centrales suisses.

La loi suisse sur l’énergie nucléaire interdit l’exportation de combustible nucléaire pour le retraitement depuis 2006. Ce moratoire sur les exportations, remporté par Greenpeace de haute lutte, est toujours en vigueur jusqu’en 2016. Les déchets, qui sont maintenant de retour en Suisse proviennent de retraitement des éléments combustibles, qui ont été exportées vers La Hague avant 2006. Les premiers contrats de retraitement ont été achevés dans les années 70.

Toutes les tentatives pour stocker les déchets nucléaires de façon permanente ont échoué. Pour l’heure, personne ne peut garantir une élimination sûre.  La seule solution est de ne plus produire de déchet nucléaire.

Les déchets radioactifs existants ne doivent pas être exportés, soit pour le retraitement, soit pour leur soi-disant élimination. Cependant, jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée pour l’élimination finale en Suisse, le site de stockage de Würenlingen semble moins douteux que les dépôts à l’étranger, en France, en Afrique ou en Russie.

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