La manifestation pacifique d’une trentaine de militants Greenpeace contre les projets nucléaires d’Alpiq de ce matin a été interrompue en raison l’explosion d’un colis piégé dans les bâtiments de la fédération des exploitants nucléaires Swissnuclear à Olten. Greenpeace, qui a toujours exigé la non-violence, est consterné et prend ses distances vis-à-vis de l’incident.

« Le principe de non-violence est fondamental chez Greenpeace. Nous menons des actions créatives, percutantes, dérangeantes, mais jamais violentes en ce qui concerne les problématiques sur lesquelles nous voulons sensibiliser le grand public. A ce principe de non-violence, tous les militant-e-s Greenpeace y sont astreints », a déclaré Markus Alleman, co-directeur de Greenpeace Suisse.

Aujourd’hui, le but de l’action des militants devant le siège d’Alpiq était de mettre la pression sur les dirigeants de l’entreprise pour qu’ils tirent les véritables conséquences de la catastrophe nucléaire du Japon. Les militants souhaitent qu’Alpiq retire sa demande d’autorisation de projets nucléaire. Ces exigences restent importantes et justes. Greenpeace espère pouvoir entamer et poursuivre, avec Alpiq, un dialogue constructif sur la politique énergétique, malgré les événements effroyables de la journée.