Dans le canton de Vaud, 65% des votants ont refusé l’enfouissement des déchets radioactifs en couches géologiques profondes. Pour le comité « Avenir sans Nucléaire », cette décision confirme que les Vaudois ne veulent pas adopter de « prétendues solutions ».

Dans le canton de Vaud, 65% des votants ont refusé l’enfouissement des déchets radioactifs en couches géologiques profondes. Pour le comité « Avenir sans Nucléaire », cette décision confirme que les Vaudois ne veulent pas adopter de « prétendues solutions ».

Benjamin Leroy-Beaulieu, coordinateur de la campagne rappelle que « les votants ne veulent pas délivrer de chèque en blanc pour la construction de nouvelles centrales nucléaires sans qu’auparavant les déchets radioactifs existants aient été éliminés de façon sûre ». Les technologies prévues dans le plan sectoriel pour l’enfouissement en couches géologiques profondes et les localisations proposées ne sont pas assez sûres par rapport au danger que représentent ces déchets radioactifs pour les générations futures.

Les organisations représentées dans le comité, dont Greenpeace fait aussi partie, revendiquent un stockage des déchets sur des sites surveillés de façon à assurer que les générations futures puissent réagir immédiatement en cas de problèmes et que les déchets puissent être récupérés si nécessaire.

Le canton de Berne a adopté la « proposition populaire » affaiblie de révision de la loi sur l’énergie. Les Bernois ont ainsi approuvé l’interdiction des chauffages électriques dévoreurs de courant. Cette mesure est un pas important vers la sortie du nucléaire, car d’ici à 2030 cela permettra d’économiser un quart de la production d’électricité de la centrale nucléaire de Mühleberg.

La taxe d’incitation élaborée par le Grand Conseil dans le cadre du projet de révision de la loi sur l’énergie n’a cependant eu aucune chance. Le projet de révision qui prévoyait aussi un certificat énergétique obligatoire pour les bâtiments a été rejeté nettement par 70% des votants. Après cette décision, l’assainissement des bâtiments – une mesure essentielle pour réduire la consommation de courant – ira de l’avant avec peine.

Le comité de votation dont Greenpeace fait partie en est convaincu: « Durant la prochaine session, les adversaires du projet présenté par le Grand Conseil devront prouver que le financement de l’assainissement des bâtiments est assuré, même sans taxe d’incitation » revendique Nadine Masshardt, porte-parole du comité de votation, co-présidente du WWF Berne et députée PS au Grand Conseil bernois.

Rapport de la CRIIRAD

 

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