L’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a accepté les garanties des exploitants de centrales nucléaires en ce qui concerne les risques d’inondations. Il ne fait plus de doute que l’IFSN va prochainement autoriser le redémarrage de la centrale de Mühleberg.Avec cette décision, l’IFSN se résout à accepter de faire courir un risque mortel aux habitants des environs de la centrale de Mühleberg. L’autorité de surveillance se laisse donc aveugler par des travaux de sécurité réalisées dans l’urgence. De plus, elle accepte des normes en matière de risques d’inondations qui ne correspondent pas à l’état actuel des connaissances en la matière. Elles ne prennent notamment pas en compte les dernières découvertes des historiens concernant les crues centennales. Le réacteur de Mühleberg, qui est du même type que ceux de la centrale de Fukushima Daiichi, pourra donc continuer de fonctionner alors que de nombreuses questions de sécurité soulevées par la catastrophe au Japon restent sans réponse.Les travaux d’optimisation du circuit de refroidissement, menés en toute hâte à la centrale de Mühleberg, ne sont que des mesures cosmétiques destinées à rassurer la population. En réalité, les réalisations nécessaires pour assurer la mise en œuvre d’un circuit de refroidissement fiable et indépendant des eaux de l’Aar prendraient plusieurs années.Greenpeace estime qu’il faut cesser de tolérer les problèmes de sécurité posés par l’installation de Mühleberg. Nous exigeons que l’IFSN applique enfin les critères de mise hors service des centrales nucléaires tels qu’ils sont définis par la loi et décide d’un arrêt définitif de Mühleberg.

L’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a accepté les garanties des exploitants de centrales nucléaires en ce qui concerne les risques d’inondations. Il ne fait plus de doute que l’IFSN va prochainement autoriser le redémarrage de la centrale de Mühleberg.

Avec cette décision, l’IFSN se résout à accepter de faire courir un risque mortel aux habitants des environs de la centrale de Mühleberg. L’autorité de surveillance se laisse donc aveugler par des travaux de sécurité réalisées dans l’urgence. De plus, elle accepte des normes en matière de risques d’inondations qui ne correspondent pas à l’état actuel des connaissances en la matière. Elles ne prennent notamment pas en compte les dernières découvertes des historiens concernant les crues centennales. Le réacteur de Mühleberg, qui est du même type que ceux de la centrale de Fukushima Daiichi, pourra donc continuer de fonctionner alors que de nombreuses questions de sécurité soulevées par la catastrophe au Japon restent sans réponse.

Les travaux d’optimisation du circuit de refroidissement, menés en toute hâte à la centrale de Mühleberg, ne sont que des mesures cosmétiques destinées à rassurer la population. En réalité, les réalisations nécessaires pour assurer la mise en œuvre d’un circuit de refroidissement fiable et indépendant des eaux de l’Aar prendraient plusieurs années.

Greenpeace estime qu’il faut cesser de tolérer les problèmes de sécurité posés par l’installation de Mühleberg. Nous exigeons que l’IFSN applique enfin les critères de mise hors service des centrales nucléaires tels qu’ils sont définis par la loi et décide d’un arrêt définitif de Mühleberg.

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