L’Arctique est l’une des dernières régions sauvages largement préservée de l’activité humaine. Toutefois, les récents prélèvements d’échantillons de débris de plastique montrent clairement que l’océan Arctique est également contaminé.Les déchets plastiques stagnent dans l’océan Arctique pendant de longues périodes, en raison de la basse température et du faible niveau de lumière, qui rendent plus difficile leur dégradation. Les animaux marins peuvent manger par erreur des débris de plastique; on a même pu observer certains oiseaux les utiliser comme matériau pour fabriquer leur nid. L’ajout de plastique aux sédiments des plages a également un impact sur la reproduction des tortues qui nécessite une température spécifique pour le développement de leurs œufs. Les polluants chimiques tels que le bisphénol A (BPA) et les métaux lourds, présents dans de nombreux plastiques, conduisent à la contamination de la chaîne alimentaire.En fonction de la circulation océanique, des régions de tourbillons peuvent contenir de nombreux débris de plastique, piégés par les courants marins. Un exemple bien connu est le Vortex du Pacifique Nord, qui a fait l’objet de nombreuses recherches. Une étude a montré qu’il y a plus de débris de plastique que de plancton dans cette région! La modélisation a également révélé qu’il y a quatre autres poubelles géantes de plastique à travers les océans, mais qu’elles n’ont pas encore été étudiées.Par le passé, Greenpeace avait déjà relevé la présence de débris plastiques dans l’Atlantique Nord, le Pacifique Nord, le Pacifique Sud, la Mer Rouge, la Mer Méditerranée, la Mer de Chine, les Philippines, le golfe du Bengale et l’Océan Indien. Il est important de recueillir des données dans une région telle que l’Arctique afin d’établir une base de connaissance sur la prolifération des plastiques en milieu marin, en particulier dans les zones où il n’existe aucune donnée. Ainsi, Greenpeace pourra suivre l’évolution de la situation et constater si le problème s’aggrave ou si des actions d’assainissement ont un effet positif. Selon Clare Miller, du laboratoire de recherche de Greenpeace à l’Université d’Exeter, « les débris plastiques ne peuvent pas être retirés aisément de l’océan. La seule solution est d’éviter de déverser du plastique dans l’océan ». Depuis 1950, la production et la consommation mondiales de plastique ont malheureusement explosé de 10% par année. A l’heure actuelle, 100 millions de tonnes de plastique flottent encore dans nos océans.

L’Arctique est l’une des dernières régions sauvages largement préservée de l’activité humaine. Toutefois, les récents prélèvements d’échantillons de débris de plastique montrent clairement que l’océan Arctique est également contaminé.

Les déchets plastiques stagnent dans l’océan Arctique pendant de longues périodes, en raison de la basse température et du faible niveau de lumière, qui rendent plus difficile leur dégradation. Les animaux marins peuvent manger par erreur des débris de plastique; on a même pu observer certains oiseaux les utiliser comme matériau pour fabriquer leur nid. L’ajout de plastique aux sédiments des plages a également un impact sur la reproduction des tortues qui nécessite une température spécifique pour le développement de leurs œufs. Les polluants chimiques tels que le bisphénol A (BPA) et les métaux lourds, présents dans de nombreux plastiques, conduisent à la contamination de la chaîne alimentaire.

En fonction de la circulation océanique, des régions de tourbillons peuvent contenir de nombreux débris de plastique, piégés par les courants marins. Un exemple bien connu est le Vortex du Pacifique Nord, qui a fait l’objet de nombreuses recherches. Une étude a montré qu’il y a plus de débris de plastique que de plancton dans cette région! La modélisation a également révélé qu’il y a quatre autres poubelles géantes de plastique à travers les océans, mais qu’elles n’ont pas encore été étudiées.

Par le passé, Greenpeace avait déjà relevé la présence de débris plastiques dans l’Atlantique Nord, le Pacifique Nord, le Pacifique Sud, la Mer Rouge, la Mer Méditerranée, la Mer de Chine, les Philippines, le golfe du Bengale et l’Océan Indien. Il est important de recueillir des données dans une région telle que l’Arctique afin d’établir une base de connaissance sur la prolifération des plastiques en milieu marin, en particulier dans les zones où il n’existe aucune donnée. Ainsi, Greenpeace pourra suivre l’évolution de la situation et constater si le problème s’aggrave ou si des actions d’assainissement ont un effet positif.

Selon Clare Miller, du laboratoire de recherche de Greenpeace à l’Université d’Exeter, « les débris plastiques ne peuvent pas être retirés aisément de l’océan. La seule solution est d’éviter de déverser du plastique dans l’océan ». Depuis 1950, la production et la consommation mondiales de plastique ont malheureusement explosé de 10% par année. A l’heure actuelle, 100 millions de tonnes de plastique flottent encore dans nos océans.

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