La presse dominicale du 24 juin dernier s’est fait l’écho d’une nouvelle édifiante : Marco Buser, géologue et spécialiste de la question des déchets nucléaires,  claque la porte de la Commission fédérale de la sécurité nucléaire (CSN), groupe d’experts émettant des avis à l’adresse du Conseil fédéral. Il  proteste ainsi contre l’attitude de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) et de  l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN), qui refusent systématiquement de tenir compte des avis des experts indépendants dans le processus de planification des dépôts de stockage souterrain pour les déchets nucléaires.  La CSN serait en fait soumise au diktat de la Société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs (NAGRA) et manquerait ainsi de l’indépendance nécessaire pour effectuer son travail objectivement. La NAGRA est un organisme crée conjointement par les exploitants des centrales nucléaires et la Confédération en 1972.

La presse dominicale du 24 juin dernier s’est fait l’écho d’une nouvelle édifiante : Marco Buser, géologue et spécialiste de la question des déchets nucléaires,  claque la porte de la Commission fédérale de la sécurité nucléaire (CSN), groupe d’experts émettant des avis à l’adresse du Conseil fédéral. Il  proteste ainsi contre l’attitude de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) et de  l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN), qui refusent systématiquement de tenir compte des avis des experts indépendants dans le processus de planification des dépôts de stockage souterrain pour les déchets nucléaires.  La CSN serait en fait soumise au diktat de la Société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs (NAGRA) et manquerait ainsi de l’indépendance nécessaire pour effectuer son travail objectivement. La NAGRA est un organisme crée conjointement par les exploitants des centrales nucléaires et la Confédération en 1972.

Marco Buser a envoyé sa lettre de démission à la ministre de l’énergie, Doris Leuthard, en y détaillant précisément les raisons de son départ. Cette démission confirme les craintes exprimées par les organisations environnementales quant à l’indépendance des autorités de surveillance du nucléaire en Suisse. Greenpeace et la Fondation suisse de l’énergie (SES) exigent de l’OFEN qu’elle mandate une enquête indépendante au sujet des reproches exprimés par Marco Buser.  Les conclusions de cette investigation devront être rendues publiques en toute transparence.

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