Les sept entreprises produisant de la fonte brute (pig iron) viennent de signer un accord! Elles s’engagent à éliminer de leur chaîne d’approvisionnement tout produit issu de la déforestation, en lien avec l’invasion de terres indigènes et l’esclavage. L’accord porte sur l’un des états d’Amazonie, le Maranhão. Une bouffée d’oxygène pour la forêt et ses habitants.Un rapport publié en mai 2012 établissait un lien entre le charbon de bois produit au détriment de l’Amazonie et des constructeurs automobiles. La publication de ce rapport a été suivie par une action menée par nos collègues de Greenpeace Brésil. Il y a quelques semaines, des militants de Greenpeace ont bloqué un cargo, le Clipper Hope, au Brésil en s’attachant à la chaîne de l’ancre du bateau. Ce cargo s’apprêtait à charger des quantités importantes de fonte brute provenant de la forêt amazonienne. Suite à cette action, le vice-gouverneur du de l’Etat du Maranhao a invité l’industrie du « pig iron » et la société civile à se mettre autour de la table et à parvenir à un accord. Une intitiative qui a porté ses fruits. Le pig iron est de la fonte brute – un intermédiaire entre le minerai de fer et l’acier – qui est produite au Brésil et exportée à plus de 90% vers les Etats-Unis. Elle est ensuite transformée en acier servant à la fabrication d’électroménagers et de voitures telles que Ford, Mercedes, Nissan et GM. Cette industrie pose plusieurs problèmes. D’une part, elle a besoin, pour transformer le minerai fer en fonte brute, d’un combustible. Or, ce combustible, elle le fabrique en chauffant du bois pour le transformer en charbon. Cette étape provoque la destruction de la forêt amazonienne et provient souvent de terres indigènes ou de zones protégées. De plus, pour effectuer ce travail de cuisson dans des fours en terre cuite, elle fait appel à des personnes travaillant dans conditions d’esclavage.Destruction de la forêt amazonienne, esclavagisme, invasion de terres indigènes sont donc les principaux problèmes que Greenpeace a dénoncé dans son rapport « Driving destruction in the Amazon » (en anglais)Cet accord est un pas important vers la suppression de la déforestation et la réduction de l’esclavage. Cela montre aux autorités brésiliennes que de jour en jour, de plus en plus d’entreprises reconnaissent la nécessité de mettre un terme à la déforestation. Mais le combat n’est pas fini. Plus de 400’000 Brésiliens avaient signé la pétition pour une loi en faveur de la « Zéro Déforestation ». D’autres États brésiliens, tel l’État de Para où l’extraction de ce minerai pose problème, devraient également pouvoir être protégés.

Les sept entreprises produisant de la fonte brute (pig iron) viennent de signer un accord! Elles s’engagent à éliminer de leur chaîne d’approvisionnement tout produit issu de la déforestation, en lien avec l’invasion de terres indigènes et l’esclavage. L’accord porte sur l’un des états d’Amazonie, le Maranhão. Une bouffée d’oxygène pour la forêt et ses habitants.

Un rapport publié en mai 2012 établissait un lien entre le charbon de bois produit au détriment de l’Amazonie et des constructeurs automobiles. La publication de ce rapport a été suivie par une action menée par nos collègues de Greenpeace Brésil. Il y a quelques semaines, des militants de Greenpeace ont bloqué un cargo, le Clipper Hope, au Brésil en s’attachant à la chaîne de l’ancre du bateau. Ce cargo s’apprêtait à charger des quantités importantes de fonte brute provenant de la forêt amazonienne. Suite à cette action, le vice-gouverneur du de l’Etat du Maranhao a invité l’industrie du « pig iron » et la société civile à se mettre autour de la table et à parvenir à un accord. Une intitiative qui a porté ses fruits.
 
Le pig iron est de la fonte brute – un intermédiaire entre le minerai de fer et l’acier – qui est produite au Brésil et exportée à plus de 90% vers les Etats-Unis. Elle est ensuite transformée en acier servant à la fabrication d’électroménagers et de voitures telles que Ford, Mercedes, Nissan et GM. Cette industrie pose plusieurs problèmes. D’une part, elle a besoin, pour transformer le minerai fer en fonte brute, d’un combustible. Or, ce combustible, elle le fabrique en chauffant du bois pour le transformer en charbon. Cette étape provoque la destruction de la forêt amazonienne et provient souvent de terres indigènes ou de zones protégées. De plus, pour effectuer ce travail de cuisson dans des fours en terre cuite, elle fait appel à des personnes travaillant dans conditions d’esclavage.

Destruction de la forêt amazonienne, esclavagisme, invasion de terres indigènes sont donc les principaux problèmes que Greenpeace a dénoncé dans son rapport « Driving destruction in the Amazon » (en anglais)

Cet accord est un pas important vers la suppression de la déforestation et la réduction de l’esclavage. Cela montre aux autorités brésiliennes que de jour en jour, de plus en plus d’entreprises reconnaissent la nécessité de mettre un terme à la déforestation. Mais le combat n’est pas fini. Plus de 400’000 Brésiliens avaient signé la pétition pour une loi en faveur de la « Zéro Déforestation ». D’autres États brésiliens, tel l’État de Para où l’extraction de ce minerai pose problème, devraient également pouvoir être protégés.

WhatsApp
Partagez
E-mail
Tweetez
Partagez