Un rapport de Greenpeace le démontre, si rien n’est fait rapidement le réchauffement climatique ne pourra plus être maîtrisé. 14 projets sont montrés du doigt, qui ensemble représenteraient une augmentation insoutenable des émissions de gaz à effet de serre. Le double langage des gouvernements est clairement dénoncé. Ouragans dévastateurs, vagues de chaleur, feux de forêts, sécheresses, inondations et même des tempêtes de neige en plein désert, la fréquence à laquelle des épisodes météorologiques extrêmes  surviennent est en train de s’accélérer sous l’effet du réchauffement climatique. Ce ne sont que des aperçus de ce qui attendra l’humanité si nous ne sommes pas capables de nous défaire de notre dépendance aux énergies fossiles.Les émissions de CO2 ont atteint un niveau record en 2011. 31,6 gigatonnes de ce gaz responsable de l’effet de serre ont été émis dans l’atmosphère par les activités humaines. C’est ce que démontrent les données de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE). Malheureusement, ce record pourrait être battu rapidement.Le rapport de Greenpeace International, « Point of no return », démontre que les émissions annuelles de CO2 pourraient augmenter de près de 6,3 gigatonnes si 14 des plus gros projets en matière de pétrole, de gaz ou de charbon voient le jour.  C’est une augmentation de près de 20% qui correspond au niveau annuel d’émissions des Etats-Unis. Cela mettrait définitivement la planète sur la route d’une augmentation globale des températures de 5 à 6 °. Le pire des scénarios anticipé par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Les 14 projets dénoncés par le rapport concernent l’exploitation accrue du charbon de l’Australie, l’exploitation des sables bitumineux, et la prospection pétrolière et gazière en Arctique, aux Etats-Unis, dans la mer Caspienne et au Brésil. Ils impliquent des entreprises comme Shell, BHP Billion, Peabody, Enbridge, Gazprom, Cairn Energy, Petrobras ou encore BP. Les gouvernements qui ont approuvé ces projets, se sont tous engagé pour tenter d’empêcher une augmentation des températures de plus de deux degrés. Un double discours particulièrement hypocrite et qui risque de solder les chances de lutter contre le réchauffement climatique. Le Rapport a été élaboré en collaboration avec Ecofys une agence de consulting sur les questions énergétiques. Selon les analyses de cette agence nous avons encore 75% de chances d’éviter le pire. Pour cela il faut rapidement atteindre le pic des émissions de CO2, puis les réduire de 5% par an. L’abandon des 14 projets dénoncés dans le rapport permettrait d’atteindre un tiers de ces objectifs.

Climat : Le point de non retour a-t-il été atteint?Un rapport de Greenpeace le démontre, si rien n’est fait rapidement le réchauffement climatique ne pourra plus être maîtrisé. 14 projets sont montrés du doigt, qui ensemble représenteraient une augmentation insoutenable des émissions de gaz à effet de serre. Le double langage des gouvernements est clairement dénoncé.

Ouragans dévastateurs, vagues de chaleur, feux de forêts, sécheresses, inondations et même des tempêtes de neige en plein désert, la fréquence à laquelle des épisodes météorologiques extrêmes  surviennent est en train de s’accélérer sous l’effet du réchauffement climatique. Ce ne sont que des aperçus de ce qui attendra l’humanité si nous ne sommes pas capables de nous défaire de notre dépendance aux énergies fossiles.

Les émissions de CO2 ont atteint un niveau record en 2011. 31,6 gigatonnes de ce gaz responsable de l’effet de serre ont été émis dans l’atmosphère par les activités humaines. C’est ce que démontrent les données de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE). Malheureusement, ce record pourrait être battu rapidement.

Le rapport de Greenpeace International, « Point of no return », démontre que les émissions annuelles de CO2 pourraient augmenter de près de 6,3 gigatonnes si 14 des plus gros projets en matière de pétrole, de gaz ou de charbon voient le jour.  C’est une augmentation de près de 20% qui correspond au niveau annuel d’émissions des Etats-Unis. Cela mettrait définitivement la planète sur la route d’une augmentation globale des températures de 5 à 6 °. Le pire des scénarios anticipé par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

Les 14 projets dénoncés par le rapport concernent l’exploitation accrue du charbon de l’Australie, l’exploitation des sables bitumineux, et la prospection pétrolière et gazière en Arctique, aux Etats-Unis, dans la mer Caspienne et au Brésil. Ils impliquent des entreprises comme Shell, BHP Billion, Peabody, Enbridge, Gazprom, Cairn Energy, Petrobras ou encore BP. Les gouvernements qui ont approuvé ces projets, se sont tous engagé pour tenter d’empêcher une augmentation des températures de plus de deux degrés. Un double discours particulièrement hypocrite et qui risque de solder les chances de lutter contre le réchauffement climatique.

Le Rapport a été élaboré en collaboration avec Ecofys une agence de consulting sur les questions énergétiques. Selon les analyses de cette agence nous avons encore 75% de chances d’éviter le pire. Pour cela il faut rapidement atteindre le pic des émissions de CO2, puis les réduire de 5% par an. L’abandon des 14 projets dénoncés dans le rapport permettrait d’atteindre un tiers de ces objectifs.

Mathias Schlegel est porte-parole de la campagne Climat & Energie de Greenpeace Suisse

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