En présentant qujourd’hui la stratégie énergétique 2050 comme contre-projet indirect à l’initiative « Sortir du nucléaire », le Conseil fédéral n’a pas su saisir l’opportunité d’améliorer le défaut central de sa stratégie énergétique, et ainsi de prendre au sérieux la sortie du nucléaire. Il faut imposer une limitation de la durée d’exploitation à 40 ans au centrales nucléaires de notre pays. Les réacteurs de Mühleberg et de Beznau (1 et 2) sont parmi les plus anciens en activité et, au regard du danger qu’ils font courir à la population, doivent être immédiatement mis à l’arrêt. Les centrales de Gösgen et Leibstadt, plus récentes, doivent cesser leur activité au plus tard en 2025.

L'avenir est renouvelableEn présentant qujourd’hui la stratégie énergétique 2050 comme contre-projet indirect à l’initiative « Sortir du nucléaire », le Conseil fédéral n’a pas su saisir l’opportunité d’améliorer le défaut central de sa stratégie énergétique, et ainsi de prendre au sérieux la sortie du nucléaire. Il faut imposer une limitation de la durée d’exploitation à 40 ans au centrales nucléaires de notre pays. Les réacteurs de Mühleberg et de Beznau (1 et 2) sont parmi les plus anciens en activité et, au regard du danger qu’ils font courir à la population, doivent être immédiatement mis à l’arrêt. Les centrales de Gösgen et Leibstadt, plus récentes, doivent cesser leur activité au plus tard en 2025.

La garantie de la sécurité de la population suisse ne peut être établie qu’avec la mise en oeuvre d’une stratégie de sortie du nucléaire imposant des étapes claires et une date finale pour l’exploitation des centrales. Les avantages sont nombreux : Une telle stratégie offre un cadre fixe aux exploitants des centrales pour organiser l’arrêt de leurs activités. Elle permet également d’offrir une certaine sécurité d’investissement pour concrétiser la transition énergétique, et protège la population et l’environnement face au danger d’une contamination radioactive. Si Doris Leuthard souhaite être reconnue comme l’artisane de la sortie du nucléaire, elle doit impérativement retravailler le projet qui sera soumis au parlement.

Kaspar Schuler est directeur la campagne Climat & Energie de Greenpeace Suisse

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