A l’assemblée générale de Syngenta, Francesco Panella, président de l’Association italienne des apiculteurs (UNAAPI) et porte-parole de la Coordination européenne des apiculteurs dénonce les juteux bénéfices engrangés par Syngenta sur le dos des abeilles. Le leader mondial dans le domaine des pesticides gagne des milliards de dollars grâce à ses pesticides à base de thiamethoxame, une substance dangereuse pour les abeilles. Avec Greenpeace, Panella lance un appel aux politiciens suisses et européens pour leur demander d’interdire immédiatement le thiamethoxame. Devant le stade St. Jacques de Bâle, apiculteurs et apicultrices se sont joints aux militants Greenpeace pour protester contre la vente des poisons à abeilles de Syngenta.Francesco Panella a critiqué le commerce de substances toxiques de Syngenta et l’inertie de la politique européenne: « L’interdiction de ces poisons serait un pas dans la bonne direction pour sauver nos abeilles et pour assurer la production alimentaire en Europe. Les neonicotinoides sont toxiques pour l’environnement. Ils provoquent une contamination à long terme des eaux et des sols. Leur utilisation à grande échelle et leurs importants effets neurotoxiques contribuent de manière significative à l’affaiblissement et à la disparition massive des abeilles et des autres pollinisateurs ».La Commission européenne a l’intention de bannir les produits contenant le principe actif du thiamethoxame de Syngenta ainsi que la clothianidine et l’imidaclopride de Bayer. Le 29 avril, les États membres de l’UE se prononceront sur l’interdiction. Mais Syngenta fait du lobbying de façon particulièrement agressive pour éviter une interdiction de ses pesticides. Les arguments fallacieux que le géant agrochimique avance feraient rougir jusqu’à Pinocchio: le groupe prédit une baisse de rendement des cultures de 40% en cas d’interdiction et décrit le varroa comme principal responsable du déclin des abeilles. La multinationale préfère ignorer le fait qu’il existe des méthodes alternatives pour lutter contre les parasites et qu’en Italie, le rendement des cultures de maïs n’a pas baissé malgré une interdiction du thiamethoxame en vigueur depuis plusieurs années déjà. De plus, Syngenta oublie qu’une disparition des abeilles engendrerait des coûts à hauteur de 15 à 20 milliards d’euros par année et omet de préciser que le varroa n’est pas seul responsable du déclin des colonies.

A l’assemblée générale de Syngenta, Francesco Panella, président de l’Association italienne des apiculteurs (UNAAPI) et porte-parole de la Coordination européenne des apiculteurs dénonce les juteux bénéfices engrangés par Syngenta sur le dos des abeilles. Le leader mondial dans le domaine des pesticides gagne des milliards de dollars grâce à ses pesticides à base de thiamethoxame, une substance dangereuse pour les abeilles. Avec Greenpeace, Panella lance un appel aux politiciens suisses et européens pour leur demander d’interdire immédiatement le thiamethoxame. Devant le stade St. Jacques de Bâle, apiculteurs et apicultrices se sont joints aux militants Greenpeace pour protester contre la vente des poisons à abeilles de Syngenta.

Francesco Panella a critiqué le commerce de substances toxiques de Syngenta et l’inertie de la politique européenne: « L’interdiction de ces poisons serait un pas dans la bonne direction pour sauver nos abeilles et pour assurer la production alimentaire en Europe. Les neonicotinoides sont toxiques pour l’environnement. Ils provoquent une contamination à long terme des eaux et des sols. Leur utilisation à grande échelle et leurs importants effets neurotoxiques contribuent de manière significative à l’affaiblissement et à la disparition massive des abeilles et des autres pollinisateurs ».

La Commission européenne a l’intention de bannir les produits contenant le principe actif du thiamethoxame de Syngenta ainsi que la clothianidine et l’imidaclopride de Bayer. Le 29 avril, les États membres de l’UE se prononceront sur l’interdiction. Mais Syngenta fait du lobbying de façon particulièrement agressive pour éviter une interdiction de ses pesticides. Les arguments fallacieux que le géant agrochimique avance feraient rougir jusqu’à Pinocchio: le groupe prédit une baisse de rendement des cultures de 40% en cas d’interdiction et décrit le varroa comme principal responsable du déclin des abeilles. La multinationale préfère ignorer le fait qu’il existe des méthodes alternatives pour lutter contre les parasites et qu’en Italie, le rendement des cultures de maïs n’a pas baissé malgré une interdiction du thiamethoxame en vigueur depuis plusieurs années déjà. De plus, Syngenta oublie qu’une disparition des abeilles engendrerait des coûts à hauteur de 15 à 20 milliards d’euros par année et omet de préciser que le varroa n’est pas seul responsable du déclin des colonies.

Marianne Kuenzle est responsable de la campagne Agriculture de Greenpeace Suisse

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