Selon des informations obtenues de différentes sources diplomatiques, les 28 militants Greenpeace incarcérés en Russie depuis fin septembre pour avoir pris part à une action non violente contre des forages pétroliers en mer de Barents, seront bientôt transférés vers Saint-Pétersbourg. Les raisons qui ont amené à cette décision ne sont pas connues pour le moment. « Les défenseurs de l’Arctique actuellement incarcérés ne doivent pas rester derrière les barreaux », déclare Kumi Naidoo, directeur exécutif de Greenpeace International. « Ils doivent être libérés, afin de reprendre le cours normal de leur existence auprès de leurs proches.

Manifestation de soutien aux 30 de l'Arctique, Berne, 18 octobre 2013Selon des informations obtenues de différentes sources diplomatiques, les 28 militants Greenpeace incarcérés en Russie depuis fin septembre pour avoir pris part à une action non violente contre des forages pétroliers en mer de Barents, seront bientôt transférés vers Saint-Pétersbourg.

Les raisons qui ont amené à cette décision ne sont pas connues pour le moment. « Les défenseurs de l’Arctique actuellement incarcérés ne doivent pas rester derrière les barreaux », déclare Kumi Naidoo, directeur exécutif de Greenpeace International. « Ils doivent être libérés, afin de reprendre le cours normal de leur existence auprès de leurs proches.

Au contraire de Mourmansk, Saint-Pétersbourg ne subit pas les affres de la nuit polaire. Pour les familles et les membres des diplomaties concernées, le contact avec les 30 personnes emprisonnées sera plus facile. Mais il n’y a aucune garantie que les conditions d’incarcération s’améliorent. Elles pourraient même s’aggraver. Il n’existe pourtant aucune justification à la prolongation de la détention des 30 de l’Arctique. Tout ce qu’ils ont fait est de protester de manière pacifique contre les forages pétroliers en Arctique. »

La situation est devenue encore plus confuse avec l’annonce du maintien des charges de pirateries en bande organisée contre les militants incarcérés. Pourtant, le 23 octobre dernier, il avait été annoncé  que les charges de piraterie étaient abandonnées. Mais lors des auditions des 30 de l’Arctique devant le comité d’enquête il est apparu que les charges de hooliganisme ont simplement été ajoutées à celles de piraterie. La peine de prison maximale pour piraterie est de 15 ans fermes, alors que pour le hooliganisme elle n’est « que » de 7 ans.

Natalie Favre est porte-parole pour la campagne Biodiversité & Toxiques de Greenpeace Suisse

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