14h35: Pendant qu’à l’intérieur de l’hôtel, les négociants de pétrole et de gaz du monde entier fixent leurs prix et concluent des deals, une mini-catastrophe se déroule devant le bâtiment: cinq ours polaires, accompagnés de militants Greenpeace, versent deux tonnes de glace pillée sur le pavé et l’arrosent de mélasse, liquide épais symbolisant une marée noire. Ce qui a l’air tout petit dans ces dimensions, pourrait devenir une réalité gigantesque en Arctique prochainement. Gazprom – sponsor du congrès – a prouvé de multiples fois qu’il est incapable de maîtriser les risques. Pendant que les militants brisent la glace, des employés de l’hôtel arrivent, suivis peu après par la police. L’action continue. 14h45: Sur la façade frontale de l’hôtel une immense banderole a été déroulée: « Arctic Spoil – brought to you by Gazprom » (Pollution en Arctique – offerte par Gazprom). Intervention un peu musclée par un agent de sécurité privé. Heureusement sans conséquence. Tout se passe sans problème et dans un calme – trompeur. En même temps, la glace devant l’hôtel fond lentement, comme celle en Arctique.La fonte de la glace est un indicateur des effets du changement climatique sur notre planète. L’Agence internationale de l’énergie, la Banque mondiale, et l’Organisation météorologique mondiale ont tous tiré la sonnette d’alarme avant le début de la Conférence de Varsovie sur le changement climatique: pour maintenir le réchauffement global en dessous des 2°C, la majorité des ressources énergétiques fossiles doivent rester sous terre. Des projets de forages en Arctique ne font donc aucun sens. Ils sont une insulte aux générations futures, qui devront subir les conséquences de nos décisions actuelles en matière d’énergie. C’est la raison pour laquelle Greenpeace lutte contre la ruée vers l’or noir des principales compagnies pétrolière de la planète. Gazprom sera la première en mesure d’exploiter le pétrole de l’Arctique. Cet « exploit » lui a permis de s’allier à Shell dans la course au grand Nord. L’entreprise néerlandaise espère se relancer discrètement dans l’Arctique russe après les échecs qu’elle a subis lors de ses propres campagnes au nord de l’Alaska.

14h35: Pendant qu’à l’intérieur de l’hôtel, les négociants de pétrole et de gaz du monde entier fixent leurs prix et concluent des deals, une mini-catastrophe se déroule devant le bâtiment: cinq ours polaires, accompagnés de militants Greenpeace, versent deux tonnes de glace pillée sur le pavé et l’arrosent de mélasse, liquide épais symbolisant une marée noire. Ce qui a l’air tout petit dans ces dimensions, pourrait devenir une réalité gigantesque en Arctique prochainement. Gazprom – sponsor du congrès – a prouvé de multiples fois qu’il est incapable de maîtriser les risques. Pendant que les militants brisent la glace, des employés de l’hôtel arrivent, suivis peu après par la police. L’action continue.
 
14h45: Sur la façade frontale de l’hôtel une immense banderole a été déroulée: « Arctic Spoil – brought to you by Gazprom » (Pollution en Arctique – offerte par Gazprom). Intervention un peu musclée par un agent de sécurité privé. Heureusement sans conséquence. Tout se passe sans problème et dans un calme – trompeur.
 
En même temps, la glace devant l’hôtel fond lentement, comme celle en Arctique.
La fonte de la glace est un indicateur des effets du changement climatique sur notre planète. L’Agence internationale de l’énergie, la Banque mondiale, et l’Organisation météorologique mondiale ont tous tiré la sonnette d’alarme avant le début de la Conférence de Varsovie sur le changement climatique: pour maintenir le réchauffement global en dessous des 2°C, la majorité des ressources énergétiques fossiles doivent rester sous terre. Des projets de forages en Arctique ne font donc aucun sens. Ils sont une insulte aux générations futures, qui devront subir les conséquences de nos décisions actuelles en matière d’énergie.
 
C’est la raison pour laquelle Greenpeace lutte contre la ruée vers l’or noir des principales compagnies pétrolière de la planète. Gazprom sera la première en mesure d’exploiter le pétrole de l’Arctique. Cet « exploit » lui a permis de s’allier à Shell dans la course au grand Nord. L’entreprise néerlandaise espère se relancer discrètement dans l’Arctique russe après les échecs qu’elle a subis lors de ses propres campagnes au nord de l’Alaska.

 

Mathias Schlegel est porte-parole de la campagne Climat & Energie de Greenpeace Suisse

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