La pétition en faveur d’une taxe sur le courant sale a été remise aujourd’hui à la Chancellerie avec 30’000 paraphes. Elle avait été lancée le 16 juin dernier par Pro Solar, Greenpeace Suisse et le WWF qui ont récolté en trois mois ces signatures. La rapidité avec laquelle ce résultat a été atteint témoigne du soutien de la population à la transition énergétique. A la veille de l’ouverture complète du marché, il est important d’éviter de voir notre pays envahi par du courant issu de centrales nucléaires ou d’installations utilisant l’énergie nucléaire. A l’heure actuelle, le courant sale représente environ la moitié de ce qui sort des prises électriques du pays, et cette proportion pourrait encore croître avec l’ouverture complète du marché. Ces formes de production entraînent des externalités négatives – destruction de l’environnement, pollution et problèmes sanitaires – dont le coût est aujourd’hui porté par la collectivité. Une taxe sur le courant sale permettrait de faire un pas en avant vers le principe du pollueur-payeur.

La pétition en faveur d’une taxe sur le courant sale a été remise aujourd’hui à la Chancellerie avec 30’000 paraphes. Elle avait été lancée le 16 juin dernier par Pro Solar, Greenpeace Suisse et le WWF qui ont récolté en trois mois ces signatures. La rapidité avec laquelle ce résultat a été atteint témoigne du soutien de la population à la transition énergétique. A la veille de l’ouverture complète du marché, il est important d’éviter de voir notre pays envahi par du courant issu de centrales nucléaires ou d’installations utilisant l’énergie nucléaire.

A l’heure actuelle, le courant sale représente environ la moitié de ce qui sort des prises électriques du pays, et cette proportion pourrait encore croître avec l’ouverture complète du marché. Ces formes de production entraînent des externalités négatives – destruction de l’environnement, pollution et problèmes sanitaires – dont le coût est aujourd’hui porté par la collectivité. Une taxe sur le courant sale permettrait de faire un pas en avant vers le principe du pollueur-payeur.

Avec l’essor des énergies renouvelables, plusieurs pays européens connaissent une situation de surproduction et le courant qui sort des centrales à charbon est exporté à des prix planchers. C’est une forme de dumping qui peut mettre en danger les productions de hydraulique, du solaire, de l’éolien, et de la biomasse en Suisse et repousser encore davantage la fermeture de nos centrales nucléaires. Pour éviter cette situation et permettre à notre pays d’aller de l’avant, il est indispensable d’instaurer une taxe sur le courant issu du charbon, du gaz ou de l’uranium.

Les 30’000 signataires de la pétition lancent un signal sans équivoque à l’intention des débats parlementaires imminents, portant sur la stratégie énergétique et la libéralisation du marché de l’électricité. « Le tournant énergétique sera entravé tant que les importations d’énergie fossiles ou atomiques seront possibles. La progression de l’énergie sale peut rapidement et intelligemment être stoppée par une taxe ciblée, conforme aux règles du marché », déclare Kaspar Schuler, expert des questions de politique énergétique pour Greenpeace Suisse.

Mathias Schlegel est porte-parole de la campagne Climat & Energie de Greenpeace Suisse

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