Résistance contre le coup de force transgénique de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich (EPFZ): ce matin, à la station de recherche de l’EPFZ à Lindau, des militants Greenpeace, soutenus par des agriculteurs, ont installé un tas de fumier sur le terrain préparé par l’EPFZ pour y semer son blé transgénique. Un coq artificiel y est perché et crie: «Gentech-Weize z’Lindau? Lönd doch de Mischt!» (du blé transgénique à Lindau? renoncez à ce fumier). Des militants tiennent des panneaux «Stopp Gentech-Weizen» (Non au blé transgénique), d’autres fixent des lettres de protestation venues de toute la Suisse sur la clôture qui entoure le terrain.

Lindau (ZH). Dans la nuit du 28 février au 1er mars, au lieu de respecter le repos nocturne, l’EPFZ a commencé à préparer le terrain pour les semailles de son blé transgénique. Ceci, malgré qu’un recours de riverains, d’agriculteurs, de Greenpeace et d’autres organisations de défense de l’environnement soit pendant.

Mais cela n’arrête ni les riverains, ni Greenpeace; chaque jour, ils reçoivent des lettres de protestation et de soutien qui sont disposées sur place en signe d’opposition. Ce matin, la résistance est devenue visible sur le terrain d’essai. Des militants Greenpeace ont installé un tas de fumier bio en guise d’avertissement contre la semaille du blé transgénique de l’EPFZ. Le message aux transgénocrates de l’EPFZ est clair: renoncez à votre projet insensé! Ni les agriculteurs, ni les consommateurs ne veulent de blé transgénique. Les conséquences de la dissémination d’organismes transgéniques sont imprévisibles et incontrôlables.

Cet essai en plein champ est un vrai coup de force. Le but de l’essai est reformulé toutes les quelques semaines – de la recherche appliquée à la recherche fondamentale en passant par la recherche sur les risques, et retour. Les transgénocrates suisses, Syngenta, Novartis, Roche et Nestlé, visent ainsi uniquement à avoir des plantes transgéniques dans les champs de leur patrie. Il est à espérer que les transgénocrates et l’EPFZ se rendent compte rapidement que la résistance contre eux grandit plus vite que leur blé transgénique.