Lundi a débuté à Bali la 13ème conférence des parties des Nations Unies à la convention cadre sur le réchauffement climatique (UNFCCC) ainsi que la 3ème conférence de parties du Protocole de Kyoto. Prévue pour discuter de l’avenir protocole de Kyoto après 2012, il s’agit d’une étape cruciale, la plus importante depuis 10 ans. Sur place jusqu’à la clôture de la conférence le 14 décembre, Greenpeace va faire pression afin que soit adoptée une feuille de route ambitieuse impliquant des changements forts.

Bali (Indonésie) «A Bali, les gouvernements
doivent faire face à leurs responsabilités et prendre les décisions
qui s’imposent pour limiter le réchauffement à 2°C. Des millions de
personnes dans le monde souffrent déjà des impacts des changements
climatiques, comme les inondations et les tempêtes. C’est pourquoi
il faut faire en sorte que le pic dans les émissions globales soit
atteint d’ici à 2015 et qu’avant 2009, tous les pays se mettent sur
une voie qui permette de diviser par plus de la moitié les
émissions globales par rapport aux niveaux de 1990» déclare Karine
Gavand, chargée de campagne Climat à Greenpeace France.

Greenpeace se mobilise pour obtenir que les
gouvernements se mettent d’accord afin que:

  • – Un mécanisme de réduction de la déforestation, qui procure
    les financements nécessaires pour atteindre un niveau de
    déforestation zéro dans les dix années à venir, soit mis en
    place;
  • – Les pays industrialisés réduisent leurs émissions de gaz à
    effet de serre d’au moins 30 % d’ici à 2020 et d’au moins 80% d’ici
    2050, par rapport aux niveaux de 1990;
  • – Les nouveaux pays industrialisés à revenus élevés (Corée du
    Sud, Singapour, Arabie Saoudite) soient intégrés dans le système de
    Kyoto et adoptent des objectifs contraignants de limitation de
    leurs émissions à partir de 2013 ;
  • – Des mécanismes de marché incitent les pays en voie
    d’industrialisation rapide (Chine, Brésil, Inde, Afrique du Sud) à
    participer au système de permis d’émissions (à travers des actions
    de réduction ou de limitation de leurs émissions de gaz à effet de
    serre) soient crées;
  • – Tous les pays développement qui le souhaitent puissent se
    joindre au système de permis d’émissions avec des engagements de
    limitation d’émissions quantitatifs;
  • – Soit créé un fonds de développement des technologies propres,
    destiné à favoriser ces technologies efficaces et renouvelables
    dans les pays en développement;
  • – Soit instauré un système de dédommagements assurant que les
    pays affectés par des changements climatiques inévitables, et qui
    sont souvent les plus pauvres, obtiennent réparation.

Greenpeace participe aux débats de la
conférence pour défendre toutes ces propositions. De très nombreux
bénévoles de Greenpeace sont aussi présents sur place. Samedi et
dimanche, les étudiants de Solar Generation ont organisé un
festival sur la plage de Kuta Beach. Hier, lors de l’ouverture des
débats, un immense thermomètre a été installé devant le lieu de la
conférence. Le 7 décembre, le bateau emblématique de Greenpeace, le
Rainbow Warrior, arrivera à Bali, à la tête d’une flotte de plus de
75 bateaux et servira par la suite de plate-forme de rencontres
politiques.

Plus d’informations, auprès de:

Nicolas de Roten, Attaché de presse, tél.
079.440.62.05