Greenpeace Suisse doit réduire son personnel. Une première étape concerne un projet pilote de Télémarketing que l’organisation a développé à l’interne. Sept collaborateurs de ce projet sont concernés, tous employés à temps partiel. L’organisation compte au total 127 employés. Le nombre final de postes touchés doit encore être défini. D’autres étapes suivront en décembre et éventuellement en début d’année 2018. Un plan social sera mis en place.

Cette annonce s’explique par la baisse inattendue des dons survenue cette année, plus particulièrement dans le domaine des legs. D’autres organisations sentent elles aussi les effets de ce vent contraire sur le marché des dons. Deux aspects de l’activité de Greenpeace Suisse rendent cette mesure inéluctable. D’une part, Greenpeace Suisse possède des effectifs très élevés. D’autre part, l’organisation reverse la moitié de ses revenus pour le soutien de projets dans d’autres pays et sur d’autres continents, où la protection de l’environnement et du climat est plus urgente et se fait dans des conditions plus difficiles. Greenpeace Suisse est un pilier important dans la lutte pour la protection des ressources naturelles et des espaces vitaux au sein des 26 antennes nationales et régionales de l’organisation.

« La perte de grands dons personnels se ressent immédiatement », commente Kaspar Schuler, directeur par intérim de Greenpeace Suisse. « Cette coupe est douloureuse mais nécessaire. Greenpeace renonce expressément aux moyens financiers ou aux subventions des gouvernements et des entreprises. Nos réserves sont également réduites. De cette façon nous nous assurons que les dons que nous recevons puissent rapidement prendre effet. Les questions environnementales étant toujours plus urgentes. »

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Service média Greenpeace, +41 44 447 41 11

(La version allemande fait foi.)