Merci pour votre espoir
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Un avenir sans plastique, une protection marine ou un monde solaire ?
D’immenses incendies de forêt, une sécheresse extrême, de graves inondations et d’autres catastrophes caractérisent l’année 2018, et il semble que nous soyons proches du point où il n’est plus possible de faire marche arrière.
Mais ce n’est pas le moment de l’impuissance – c’est le moment de devenir actif et de se tenir debout ensemble. L’espoir nous unit et l’espoir nous donne la force du changement.
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Campagnes mondiales sur le climat
Greenpeace travaille sur des campagnes climatiques en Suisse et dans le monde entier. Ici, vous pouvez voir où et comment notre espoir d’un avenir respectueux du climat prospère.
Canicule
Quelles sont les conséquences de la canicule?
La chaleur contrôle la Suisse et notre jeune siècle menace de devenir une période caniculaire. Les températures élevées et la sécheresse ont des conséquences pour l’homme et la nature. Avec vous, nous documentons ces effets dramatiques du réchauffement climatique – dans toute la Suisse.
Envoyez-nous une photo de votre région : montrez-nous le ruisseau sec, le champ brun, le lac avec le niveau d’eau bas, la fontaine arrêtée, la récolte desséchée, le réservoir vide, les irrigations artificielles, les gens et les animaux souffrants, etc.
Envoyez-nous une photo de votre région : montrez-nous le ruisseau sec, la prairie brune, le lac au niveau d’eau bas, le puits, la récolte desséchée, le réservoir vide, les irrigations artificielles, les gens et les animaux souffrants, etc.

L’été 2018 est le troisième été extrême de la Suisse après 2003 et 2015. Des étés comme celui-ci ne devraient avoir lieu que toutes les quelques centaines d’années. Cependant, en raison du réchauffement climatique d’origine humaine, les vagues de chaleur menacent maintenant de devenir la norme. Sans contre-mesures, un été sur deux sera aussi chaud que celui-là d’ici 50 ans. Pénurie d’eau, pertes de récoltes, décès dus à la chaleur – tout cela en fait partie.
Si nous protestons maintenant ensemble et dirigeons les politicien•ne•s dans la bonne direction, cette chaleur peut également être notre chance. Dans les 20 à 30 années à venir, il faut arrêter l’utilisation de pétrole, gaz et charbon et mettre l’agriculture sur la voie du climat.
C’est pourquoi nous voulons documenter avec vous les conséquences de la canicule.
Merci pour vos photos et vidéos.
Envoyez-nous des photos de la sécheresse
Montrez-nous comment la chaleur et la sécheresse affectent votre environnement.
Thai Union
Grâce à vous, d’autres succès sont possibles
Ensemble, nous avons poussé le géant mondial du thon en conserve à prendre ses responsabilités. Merci de nous aider à convaincre les autres acteurs du secteur de la pêche à changer leurs pratiques.
Thai Union, le géant mondial du thon en conserve s’engage à mener dorénavant son activité sur la base de critères écologiques et sociaux renforcés. Cette bonne nouvelle va permettre d’épargner de nombreuses espèces marines victimes de la pêche industrielle comme les tortues de mer, les requins et même les oiseaux. La décision de l’entreprise thaïlandaise va également changer la vie des travailleurs de la mer, victimes jusque-là de conditions de travail indignes et d’atteintes aux droits humains.
L’achat de nourriture ne devrait pas entraîner l’esclavage et le pillage des océans, même indirectement. Grâce à vous, nous continuerons de surveiller la mise en pratique des promesses de Thai Union. Merci pour votre soutien!
Cette décision est un pas décisif en direction d’une pêche durable. Mais il reste encore beaucoup à accomplir pour la protection des océans. Votre don rend possible d’autres victoires. Merci pour votre soutien.
FAQ
Par votre don d’adhérent-e ou votre donation, vous soutenez notre travail de campagne en matière d’agriculture, de biodiversité, de toxiques, de climat, d’océans, d’énergies renouvelables et d’avenir énergétique de la Suisse. Votre don est à la base de notre indépendance et nous permet d’engager nos moyens en tout temps et partout où c’est le plus urgent et le plus utile. Notre rapport annuel vous fournit tous les détails sur les moyens que nous avons utilisés pour nos campagnes.
Oui, vous pouvez déduire tous vos dons en faveur de Greenpeace de vos impôts.
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Protégez le récif de l'Amazone!
À peine découvert, et déjà menacé
Une équipe de militants Greenpeace et de chercheurs marins ont récemment découvert le récif corallien de l’Amazone. À l’aide d’un sous-marin d’exploration, les chercheurs ont pu l’observer de près durant une semaine entière. L’objectif principal de cette expédition était d’apporter la preuve que ce récif est bel et bien extraordinaire, et le but est atteint. Maintenant, nous voulons nous assurer que ce récif reste intact.
Une merveille de la nature restée cachée jusqu’à ce jour
Le récif de l’Amazone recèle de nombreux secrets. De nouvelles espèces ont déjà été aperçues au cœur de ce que les scientifiques considèrent comme un nouveau biome. Un habitat qui possède son propre micro-climat, une biodiversité caractéristique et des cycles naturels que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Le récif de l’Amazone constitue une étape importante pour la recherche; il nous aide à comprendre comment la forêt tropicale, l’Amazone et la mer sont connectés.
Premières images du Récif
Parfaitement unique
Le récif de corail de l’Amazone s’étend sur 1100 kilomètres et couvre une superficie de la taille des Grisons et du Tessin. Pourquoi est-il resté caché jusqu’à ce jour? La raison est simple: il est situé dans un endroit où il ne devrait y avoir aucun récif selon les manuels, à savoir directement à l’embouchure de l’Amazone. Cet endroit est beaucoup trop opaque, trop sombre et trop pauvre en oxygène pour un récif. Mais la nature nous a prouvé que c’était faux. Le récif de l’Amazone est jusqu’à présent le seul récif de corail dans le monde qui s’est développé dans des conditions extrêmes. Personne n’aurait imaginé que cela soit possible.

Signer la pétition
L’avidité de l’industrie pétrolière et le réchauffement climatique menacent le récif corallien de l’Amazone. Aidez-nous à le protéger en signant notre pétition.
1049637 personnes ont déjà signé.
Galerie de photos
In Copacabana beach, a 100-meter image is formed by more than 500 people. Around 200 of them are students from public schools in Rio de Janeiro. The action is coordinated by the artist John Quigley with Greenpeace Brazil for the Defend the Amazon Reef campaign. The goal is to stop oil exploration near this recently discovered marine biome.
Ronaldo Francini Filho and John Hocevar in the research submarine being launched from the MY Esperanza in the Amazon river. The Greenpeace ship is in the region of the Amazon river mouth to document the Amazon Reef, a recently discovered and largely unknown biome that may be soon threatened by oil exploration.
En savoir plus
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Agriculture
Une agriculture durable
Greenpeace s’engage à travers le monde pour une agriculture moderne et écologique axée sur les cycles et les ressources naturelles, produisant des aliments sans génie génétique et exempts de substances polluantes toxiques.
Une agriculture qui n’altère ni l’eau, ni les sols, ni les aliments.
Notre vision
Notre vision pour une agriculture durable
La production agricole mondiale était jusqu’ici placée sous le signe de la performance et de la rationalisation. Aujourd’hui, nous savons que l’agriculture industrielle, avec ses engrais artificiels, ses pesticides, son gaspillage d’eau et ses plantes transgéniques, a créé de nombreux problèmes pour les êtres humains, les animaux et l’environnement. Afin de maîtriser les défis de l’avenir, il faut un changement radical et systématique de la recherche, de la formation et des pratiques agricoles. La disponibilité de la nourriture et sa production locale sont le garant d’une souveraineté alimentaire basée sur les petites structures paysannes. La multifonctionnalité de l’agriculture, avec ses apports économiques et sociaux, doit être reconnue et promue à l’échelle mondiale.
Nos sept principes agricoles
- Renforcer la souveraineté alimentaire
- Donner une place de choix aux agriculteurs et à la ruralité
- Améliorer la production et les rendements alimentaires
- Favoriser la biodiversité
- Préserver la santé des sols
- Choisir des méthodes écologiques pour lutter contre les parasites
- Développer la résistance des systèmes alimentaires

L'agriculture aujourd'hui
L'agriculture industrielle
L’agriculture industrielle est le modèle dominant de la production de denrées alimentaires au niveau mondial. Elle engloutit d’énormes quantités d’eau potable et est responsable de 14% des émissions de gaz à effet de serre de la planète; 32% même si l’on tient compte de l’utilisation des sols liée à la déforestation, ainsi que du transport, du conditionnement et du retraitement des denrées alimentaires. L’agriculture industrielle dépend du pétrole et suppose l’utilisation d’engrais chimiques et de pesticides. Cela nuit à la fertilité des sols et affaiblit les défenses immunitaires naturelles des écosystèmes agricoles.
Solutions
La culture biologique respecte l'environnement.
Par chance, on peut cultiver autrement, La culture biologique utilise des auxiliaires en évitant ainsi les pesticides chimiques dangereux. L’effet positif est visible dans l’environnement, l’eau et améliore la qualité de vie.
OGM
En Suisse, le moratoire sur la culture d’OGM a été prolongé jusqu’en novembre 2017 . Parallèlement le Programme national de recherche PNR 59 a été chargé d’évaluer l’utilité et les risques de la dissémination de plantes génétiquement modifiées. Les résultats ont été rendus publics en été 2012. Des questions urgentes telles que les effets nocifs de la consommation d’OGM sur la santé des êtres humains et des animaux n’ont toutefois pas été abordées.
Les OGM sont conçus pour une agriculture polluante, friande de chimie, et ses effets nocifs sur d’autres êtres vivants tels les papillons ont déjà été prouvés. La consommation d’aliments ou de fourrages génétiquement modifiés constitue un risque pour la santé des humains et des animaux. Jusqu’à présent, aucune étude à long terme n’a été menée à ce sujet. Une gigantesque expérience de génie génétique, à l’échelle mondiale, est en cours.
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Viande & Climat
Comment le lait et la viande influencent le climat
Des vaches heureuses sur un alpage vert. C’est ainsi que l’industrie de la viande nous montre la vie des animaux.
Ce qu’elle ne montre pas, c’est que l’élevage est responsable d’environ 15% des émissions de gaz à effet de serre sur la planète. C’est plus que les transports. Notre consommation croissante de viande a ainsi une coresponsabilité notoire au réchauffement planétaire.

LESS IS MORE
Tous ensembles pour moins de produits carnés et laitiers, et une planète plus saine. La production industrielle de viande et de lait constitue un danger pour notre santé, notre eau potable, les forêts et le climat. Les animaux souffrent pour que nous puissions manger de la viande. Nous voulons que ça change. Mangeons moins de produits carnés et laitiers ! Laissez notre site internet vous inspirer.
Solutions
La solution d’avenir pour pouvoir produire assez de nourriture pour tout le monde consiste à privilégier les aliments végétaux. La production d’une calorie végétale nécessite jusqu’à 10 fois moins de terres et environ 5 fois moins d’eau que la production d’une calorie animale. Plus il y a de gens qui renoncent aux produits animaux, plus il sera possible de nourrir de gens.
Les animaux et les humains
Il est temps de repenser notre alimentation. La production d’aliments provenant d’animaux provoque d’importantes et inutiles souffrances animales, et – à cause de l’augmentation de l’antibiorésistance due à l’utilisation massive d’antibiotiques dans l’élevage d’animaux – également de plus en plus de problèmes de santé publique.
Les pesticides
Toxicité avérée
Utilisés dans l’agriculture conventionnelle, les pesticides de la classe des néonicotinoïdes sont des insecticides systémiques qui agissent sur le système nerveux des insectes, mais qui sont également toxiques pour les mammifères. Leur toxicité est 5’000 à 7’000 fois plus importante que le DDT. L’usage de ces pesticides utilisés, soit pour enduire les semences, soit pour arroser les plantes, joue un rôle dévastateur dans le déclin des abeilles, même à faibles doses.
D’importantes études de l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) ainsi qu’une étude publiée en avril 2013 par Greenpeace démontrent qu’une faible dose suffit déjà pour provoquer des problèmes de vol et de navigation chez les abeilles, réduire leur capacité de reproduction et de recherche efficace de nourriture; elle rend aussi les essaims plus sensibles aux maladies et aux parasites.
Les abeilles en danger
Les abeilles contribuent à 75% de la pollinisation des plantes que nous cultivons, leur importance est donc non seulement cruciale pour l’écosystème mais aussi pour l’homme. Les pesticides ne se contentent pas de repousser les insectes nuisibles, ils ont aussi des effets dévastateurs sur les abeilles.
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Ce que vous pouvez faire
Dons
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Würde man alles Futtermittel für Schweizer Kühe, Schweine und Hühner, hierzulande anbauen, müsste man satte 250’000 von insgesamt 270’000 Hektaren Schweizer Ackerfläche einsetzen.
würden sich bis 2050 alle Menschen nach westlichem Muster ernähren, bräuchten wir doppelt so viel Landwirtschaftsfläche wie heute.
Alleine in der Schweiz essen wir im Durchschnitt über 52 Kilogramm pro Kopf und Jahr. Doppelt so viel wie noch vor 60 Jahren.
Denn bereits heute werden rund drei Viertel der weltweit verfügbaren landwirtschaftlichen Fläche für die Nutztierhaltung verwendet.
L'accord de Paris sur le climat
Objectifs
Signé le 28 novembre 2015, l’Accord de Paris sur le climat servira de base aux politiques climatiques des 194 pays qui l’ont signés. Voici une analyse du contenu de ce texte et des perspectives qu’il ouvre pour la planète.
L’objectif de limiter le réchauffement à moins de 2°C est indéniablement un véritable progrès. Les émissions de CO2 devront atteindre leur maximum rapidement, puis baisser pour arriver à une situation de « zéro émission ». C’est une bonne nouvelle, même s’il faut rester très vigilant face à ce qui se cache derrière le concept de « zéro émission », qui laisse la porte ouverte aux meilleures solutions – les énergies renouvelables – comme aux pires: le stockage de carbone, la géoingénierie, les mécanismes de compensation divers. Reste que le simple fait que 195 États soutiennent ces objectifs est très positif.
Même si l’accord ne fixe pas d’échéancier pour l’élimination des émissions de CO2 issues des activités humaines, il représente quand même une mauvaise nouvelle pour l’industrie des énergies fossiles. Selon les analyses de l’ONU, si l’on souhaite fixer le réchauffement de 2°C comme le maximum à ne pas dépasser, les émissions de CO2 devront être entièrement éliminées entre 2060 et 2075. Et si l’objectif est 1,5°C, alors, il faudrait atteindre cet objectif d’ici à 2050. Ces dates ne sont pas précisées dans l’accord, mais on peut les déduire d’après les textes. C’est donc un pas important vers une transition énergétique qui doit nous amener vers 100% d’énergies renouvelables pour tous en 2050.
Suffisant?
Mais ces éléments réjouissants ne suffiront pas à nous assurer la clémence de nos descendants… Les objectifs affichés pour limiter le réchauffement ont beau être très ambitieux, les mesures de protection du climat et les engagements financiers restent trop faibles et toujours pas assez contraignants. L’analyse des contributions des États (Intended Nationally Determined Contributions: INDC), montre que pour l’heure nous nous dirigeons vers un réchauffement supérieur à 3°C. Pour limiter le réchauffement à 1,5°C, il faut au minimum doubler les contributions nationales.
Pour la Suisse cela signifie, que le Conseil fédéral doit faire passer l’objectif de réduction des émissions de CO2 d’ici à 2020 de 20 à 40%. La loi sur le CO2 lui en donne le pouvoir. Il faut également que le Parlement définisse un nouvel objectif pour les réductions à atteindre d’ici à 2030, soit 60%, et ce, uniquement avec des mesures réalisées sur le territoire helvétique. Parallèlement, il faut qu’à partir de 2020 la contribution financière à la protection du climat, dans les pays les plus pauvres, atteigne 1 milliard de francs par année, sans péjorer le budget de l’aide au développement.
Si l’accord de la COP21 est une étape importante, le mouvement pour la protection du climat doit devenir encore plus actif. Les profiteurs issus d’un âge où l’on pouvait émettre du CO2 sans la moindre contrainte ne vont pas se rendre sans combattre. Mais, si nous nous mobilisons, nous pouvons leur rendre la vie impossible. Dès le début de 2016, nous lutterons ensemble avec les victimes du réchauffement contre nos adversaires et montreront clairement que nous sommes prêts à les stopper, là où les gouvernements se montrent incapable de le faire. S’il le faut, nous userons de la voie juridique pour atteindre nos objectifs. C’est la seule façon de s’assurer que la Conférence de Paris devienne ce qu’elle doit être: le début de la fin de l’ère des fossiles et un moment charnière dans l’histoire de l’humanité.
Réactions dans le monde
En détail
L’analyse détaillée de l’accord de Paris, montre encore bien d’autres points sur lesquels il faut rester actif. Voici ceux qui nous semblent les plus critiques:
- Les responsables du réchauffement climatique n’ont pas promis assez pour aider les victimes. Il est positif de voir que l’objectif d’alimenter le Fond vert pour le climat à hauteur de US$ 100 milliards par année a été maintenu, et que cette manne devra être augmentée après 2025. Mais pour l’heure les engagements pris par les pays les plus riches sont loin d’être suffisants pour atteindre cet objectif.
- Il est reconnu que la gestion des pertes et dommages, d’ores et déjà causés par le réchauffement, est une tâche importante. Malheureusement il n’est pas prévu de système de compensation par les responsables de ce réchauffement: les pays industrialisés.
- La nécessité de contrôler régulièrement les efforts réalisés en matière de protection du climat en toute transparence est reconnue. Mais il n’y a pour l’heure aucune proposition concrète sur la table.
- Il est prévu d’évaluer les efforts des États tous les 5 ans afin de les améliorer constamment. Mais ici aussi il manque les prescriptions en ce qui concerne la mise en œuvre concrète de cette mesure. Il est pourtant primordial que les politiques climatiques des États soit immédiatement adaptées aux nouveaux objectifs définis à Paris. La fenêtre d’opportunité pour limiter le réchauffement à 1,5°C va se fermer rapidement.
Il est toujours possible de recourir au marché carbone, soit l’échange de certificats d’émissions entre pays, afin « d’atteindre » les objectifs de réduction des émissions de CO2. C’est particulièrement dangereux, car cela permet aux états, dont la Suisse, de repousser la transition énergétique aux calendes grecques. Sur la scène politique, il est malheureusement tentant de penser qu’il est plus simple et bien moins cher de réduire les émissions de CO2 dans des pays tiers, plutôt qu’à l’intérieur de ses propres frontières. Ajoutons, que le mécanisme de ces échanges n’a pas encore été clairement défini, et qu’on ne sait toujours pas quels garde-fous permettront d’éviter les erreurs du passé, où l’échange de certificat a régulièrement entraîné une augmentation des émissions.
Justice climatique dans le monde
Philippines
Des survivants de typhons et les organisations qui les défendent (dont fait partie Greenpeace East-Asia) ont étonné le monde l’an dernier en lançant une plainte contre les plus gros pollueurs de la planète. En collaborations avec la «Commission on Human Rights», un organisme indépendant installé aux Philippines, ils attaquent les 50 plus grandes compagnies actives dans les énergies fossiles de par le monde. Les Philippines sont chaque année le théâtre de plusieurs évènements météorologiques extrêmes. Avec le réchauffement climatique, la fréquence de ces crises augmente, tout comme le nombre de victimes. Il est temps que les plus grands pollueurs de la planète soient mis face à leurs responsabilités!
Pays-Bas
Les Pays-Bas ont été le théâtre du premier verdict favorable aux défenseurs de la planète dans une affaire de justice climatique. L’organisation Urgenda a lancé une procédure juridique avec 900 citoyens. Leur objectif était de contraindre le gouvernement à se fixer des objectifs plus ambitieux en matière de protection du climat et de revoir à la hausse les efforts prévus pour 2020. Le 24 juin 2015 ils obtiennent gain de cause. Les autorités du pays ont le devoir de protéger la population des effets du réchauffement climatique.
USA
Fin 2015, 21 jeunes états-uniens décident d’attaquer le gouvernement en justice pour défendre leur droit à un avenir protégé du réchauffement climatique. Ils dénoncent la collusion entre les autorités politiques et les industriels des énergies fossiles. Ils reprochent à l’état de bafouer leurs libertés fondamentales, dont le droit à la vie, à la liberté et à la propriété. Le gouvernement et les industriels des énergies fossiles ont tenté d’obtenir un rejet du dossier par la cour. Le 10 novembre dernier, la juge Ann Aiken a donné raison aux jeunes. « Cela ne fait aucun doute à mes yeux. Le droit à un climat saint, permettant de maintenir la vie humaine de façon durable est fondamental pour une société libre et basée sur le droit », déclare-t-elle dans son jugement.
Pérou
Au Pérou, les communautés agricoles installées dans les Andes sont les premières victimes du réchauffement climatique. Pourtant, ces agriculteurs n’ont pratiquement pas contribué aux émissions de gaz à effet de serre qui réchauffent l’atmosphère. Dans les alentours de la ville de Huaraz, l’élévation des températures a rapidement fait augmenter la taille d’un lac montagneux où s’écoulent les eaux de la fonte des glaces. Les experts estiment qu’il faut s’attendre à ce que les glaciers fragilisés s’effondrent dans le lac. Il en résulterait une vague qui emportera tout sur son passage. A l’initiative d’un agriculteur local, une plainte a été déposée en Allemagne contre le géant énergétique RWE, afin que ce dernier prenne à sa charge une partie des frais de la construction d’un mur de protection. Un verdict devrait tomber le 15 décembre prochain.
Norvège
Greenpeace Nordic et Natur og Ungdom ont lancé une procédure judiciaire contre le gouvernement norvégien en 2016. Ils dénoncent l’attribution de permis exploratoire pour la recherche de pétrole dans l’Arctique, plus précisément dans la mer de Barents. La prospection pétrolière dans les eaux du Grand Nord libérée des glaces par le réchauffement climatique contrevient à l’Accord de Paris et au droit constitutionnel des norvégiens à disposer d’un environnement sain. La démarche a déjà obtenu le soutien de plus de 90’000 personnes.
Canada
Au Canada, au nord du Nunavut, à 450 km du cercle polaire, se trouve la communauté de Kangiqtugaapik (Clyde River). Avec la disparition des glaces de l’arctique, cette région isolée excite les convoitises. Les compagnies pétrolières lorgnent sur les gisements d’hydrocarbures rendus accessible par le réchauffement climatique. Les habitants de Clyde River ont décidé de se battre pour éviter que des campagnes de prospections sismiques aient lieu dans les eaux où ils trouvent leur nourriture. La prospection sismique pourrait vider les eaux des différentes espèces de poissons et de mammifères marins dont dépendent les habitants. Depuis des millénaires, les Inuit survivent grâce à la chasse et à la pêche. Un équilibre bouleversé par le réchauffement climatique. Les représentants de la communauté de Clyde River ont été entendus par la Cour suprême du Canada le 30 novembre dernier. Le verdict devrait tomber en 2017.
Énergie
Le futur de l'énergie
Local, efficace et renouvelable: voilà à quoi devrait ressembler notre système énergétique de demain.
Energies renouvelables
Le futur c'est maintenant!
Les énergies renouvelables – le solaire, l’éolien, la biomasse et la géothermie – sont les énergies de demain. Encourager le développement de ces ressources énergétiques permettrait de se passer du nucléaire d’ici à 2025 et de sortir de l’âge des fossiles d’ici à 2050. Réaliser la transition énergétique permettra de passer d’un système énergétique basé sur des énergies dangereuses et dépendant de pays tiers à un approvisionnement électrique écologique, efficace et indigène. Une véritable vision d’avenir pour la Suisse.
Les merveilles solaires
L’énergie solaire constitue une alternative aux énergies fossile, propre, abondante, accessible et fiable. Elle permet aux communautés d’assurer leur approvisionnement en énergie sans être dépendant des grandes entreprises énergétiques et de leurs modèles dépassés. Les deux exemples suivant montrent comment aller de l’avant avec l’énergie solaire, avec peu de moyens et dans des situations difficiles.
Soyons objectifs: le solaire c’est cool! Découvrez des projets issus de toute la planète qui viennent prouver cette affirmation.
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Energie nucléaire – non merci!
Le nucléaire est uneénergie sale
Les exploitants des centrales nucléaires suisses affirment que l’électricité nucléaire est sûre et propre. Au contraire: de l’extraction du combustible à la question toujours non résolue du stockage des déchets, l’énergie nucléaire constitue une menace pour l’environnement et la population. Voici une vidéo réalisée pour Greenpeace en 2011 qui permet de prendre la mesure des problèmes posés par cette énergie dépassée.
Le nucléaire en Suisse
La Suisse abrite cinq centrales nucléaires, dont trois sont parmi les plus anciennes du monde. En 2011, la Suisse a pris la décision de ne pas miser sur le nucléaire à l’avenir. Mais les conditions de cette sortie du nucléaire sont encore à définir. Il est urgent de fixer une date butoir pour la mise à l’arrêt des réacteurs suisses afin de définir l’échéancier pour la transition énergétique. La Suisse constitue déjà une expérience nucléaire en temps réel, car nos centrales nucléaires ont la moyenne d’âge la plus élevée de la planète. Nous refusons d’être des cobayes!
Fukushima
En mars 2011, un tsunami dévastateur touchait de plein fouet les côtes japonaises. Si dans la plus grande partie de la région touchée la reconstruction bat son plein, dans la région de la centrale de Fukushima, la catastrophe n’en est qu’à ses débuts. La situation dans la centrale reste très compliquée et l’on commence tout juste à prendre la mesure de la pollution radioactive qui a touché la région. Il est encore trop tôt pour que les victimes puissent reconstruire leurs communautés et surmonter le traumatisme.
Tchernobyl
30 ans après l’explosion du réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl, la population vivant à proximité des zones contaminées en Ukraine, en Russie et en Biélorussie continue de subir au quotidien les effets de la radioactivité. Présents dans les sols, dans les végétaux et dans l’eau, les éléments radioactifs finissent pas se retrouver dans l’alimentation et altèrent la santé des autochtones. De plus, pour des raisons politiques, le soutien apporté par les gouvernements des trois pays les plus touchés ne cesse de se réduire.
26 avril 1986, un test de sécurité effectué sur le réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl dérape et entraîne une réaction en chaîne qui aboutira à l’explosion et la destruction du réacteur. La suite est connue… La centrale, située au nord de l’Ukraine à 150 km de la capitale Kiev, sera le théâtre d’un incendie nucléaire qui enverra des éléments radioactifs dans l’atmosphère à travers toute l’Europe.
600’000 hommes et femmes – les célèbres « liquidateurs » – combattrons courageusement pendants des mois pour reprendre le contrôle de la centrale et décontaminer les environ, le plus souvent au péril de leur vie. 130’000 personnes devront fuir la zone contaminée. 30 ans après elles n’ont toujours pas pu revenir.
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Energies fossiles
Les gagnants du réchauffement climatique
Une catastrophe rentable?
Plus nous prendrons de temps pour abandonner les énergies fossiles comme le pétrole, le gaz, l’essence, le diesel, le kérosène et le charbon, et plus la situation sur notre planète deviendra inconfortable. La situation est éloquente et nous savons ce qui doit être fait: en 2050, au plus tard, nous devrons avoir stoppé toute consommation de combustibles fossiles. Tous nos besoins devront alors être couverts par les énergies renouvelables. Nous savons même quelle voie prendre pour y arriver – et pourtant nous continuons comme si de rien n’était. Pourquoi?
Les fausses solutions
De la poudre aux yeux!
Afin d’essayer de maintenir le système énergétique actuel, et avec le modèle d’affaires des entreprises actives dans les énergies fossiles, de nombreuses pistes technologiques ont été imaginées pour contrer les effets du réchauffement climatique. La plus connue de ces technologies est la capture et le stockage du CO2. Séduisante sur le papier, cette “solution” pose plus de problèmes qu’elle n’en résout et ne parvient pas à masquer le fait, que pour éviter les pires effets du réchauffement climatique, il faut une transition rapide vers un approvisionnement énergétique uniquement basé sur les renouvelables.
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Exemples positifs
Beaver Creek – Alberta, Canada
La communauté de Beaver Lake, qui fait partie de la nation Crie, un peuple autochtone du Canada, vient de terminer son tout premier projet d’énergie solaire, au cœur des sables bitumineux de l’Alberta !
Biélorussie
Les générations futures sont l’espoir des 5 millions de personnes qui subissent encore les effets de la catastrophe de Tchernobyl au quotidien. Cette vidéo présente le travail réalisé à Nadehzda, dans l’espoir de construire un futur meilleur sur les ruines du nucléaire.
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Ce que vous pouvez faire
Dons
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Climat
Réchauffement climatique
Le réchauffement climatique est le plus grand défi auquel est confronté l'humanité.
Les enjeux
Les victimes
Canicules meurtrières et pénurie d’eau, mauvaises récoltes, incendies de forêts et inondations, glissements de terrain et fonte des glaciers, maladies tropicales – tout cela deviendra la norme en Suisse si nous continuons de brûler des énergies fossiles. En effet, les énergies fossiles réchauffent l’environnement et modifient tout ce que nous connaissons.
Les experts de tous les domaines considèrent le réchauffement climatique comme le risque environnemental dont l’impact sera le plus significatif pour l’homme au cours des décennies à venir.
S'endetter est dangereux
Pour l’ensemble de la planète, nous avons déjà épuisé deux tiers de notre budget carbone et nous continuons de consommer plus d’énergies fossiles que jamais. Si l’on part du principe que chaque habitant de la Terre dispose du même budget carbone, en Suisse nous avons déjà épuisé quatre cinquièmes de notre budget national. Toute notre prospérité repose sur l’utilisation omniprésente des combustibles fossiles bon marché. La Suisse dispose encore d’un cinquième du budget initial – à peu près 700 millions de tonnes de CO2 – pour débarrasser complètement son système énergétique des énergies fossiles et des émissions de CO2 d’ici à 2050.
Révolution énergétique
Révolution énergétique
L’ Energy [R]Evolution est un scénario énergétique ambitieux qui permet d’atteindre l’objectif des 2°C d’élévation générale du niveau des températures, considéré comme indispensable pour éviter les pires conséquences du réchauffement climatique. Il démontre qu’un approvisionnement énergétique sans nucléaire et pratiquement sans CO2 est techniquement possible et économiquement rentable.
Chaque année, les records de production d’énergies renouvelables sont battus. En 2015, ce sont l’équivalent de 147 Gigawatts d’électricité renouvelables qui ont été installés, soit autant que toute la production électrique du continent africain ou de près de 150 réacteurs nucléaires. Les rapports Energy [R]evolution, développé par Greenpeace à l’échelle internationale depuis 2010, sont ceux qui ont le mieux anticipé cette évolution, bien avant les experts de l’économie privée et des états.
La révolution est en cours!

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Justice climatique
Aînées pour la protection du climat
459 grands-mères attaquent le Conseil fédéral
459 aînées se sont organisées au sein de l’association « Aînées pour la protection du climat ». Le réchauffement climatique est une menace pour notre santé. Les femmes âgées en souffrent particulièrement. La nouvelle association des Aînées pour la protection du climat réunit des a victimes directes afin de porter une action en justice. Il s’agit de faire valoir les droits fondamentaux à la vie et à la santé pour les plaignantes et pour les générations futures. Ces aînées sont convaincues que les objectifs climatiques du Conseil fédéral contreviennent à la Constitution suisse.
Les cas internationaux
Le réchauffement climatique est une menace pour les libertés fondamentales des êtres humains partout sur la planète. Mais il est possible d’agir. Dans de nombreux pays, des citoyens concernés s’organisent afin de défendre leurs droits fondamentaux face à l’avidité des entreprises active dans l’extraction et la vente d’énergies fossiles et contre la passivité des états. En Suisse, les Aînées pour la protection du climat mènent la lutte.
Voici 6 cas emblématiques du mouvement pour la justice climatique dans le reste du monde:
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Accord sur le climat
Paris n'est qu'un début!
La Conférence de Paris restera-t-elle dans l’Histoire? La communauté internationale a entériné la fin des énergies fossiles à Paris, afin de se donner une chance d’éviter les pires conséquences envisageables du réchauffement climatique pour l’humanité. Le chemin ainsi défini est le bon et l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C est un véritable progrès. Mais cet accord seul ne suffira pas à sauver le climat. Il faudra réaliser encore bien des efforts pour enfin parvenir à faire tourner la roue de l’Histoire.
100% d'énergies renouvelables pour tous!
Le réchauffement climatique nous menace tous. Pourtant, les solutions existent.
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