L’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait classé le glyphosate comme « probablement cancérogène ». Malgré cela, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié aujourd’hui une recommandation d’autorisation d’utilisation du glyphosate. Greenpeace condamne cette capitulation devant le lobby des pesticides et exige l’abandon des pesticides dans l’agriculture.

Greenpeace Suisse a commenté:
« Une fois de plus, une autorité s’est inclinée devant l’industrie des pesticides. L’EFSA a échoué sur toute la ligne. Son indépendance doit être mise en doute. Une grande partie de son rapport semble provenir d’études non publiées de fabricants. Des études scientifiques indépendantes démontrent pourtant clairement que les produits contenant du glyphosate sont dangereux. D’autres approbations sur la base d’informations incomplètes de fabricants constituent une forme d’expérimentation irresponsable, utilisant les êtres humains et les animaux comme des cobayes. Leurs besoins en matière de santé devraient avoir plus de poids que les intérêts financiers de sociétés agrochimiques. Le glyphosate doit être interdit en Europe et en Suisse aussi! »

Les Médecins en faveur de l’environnement, Greenpeace et la Fédération romande pour les consommateurs (FRC) exigent l’interdiction du glyphosate au moyen d’une pétition. Ces organisations réclament, en vertu du principe de précaution, des mesures de réduction concrètes pour tous les pesticides dans le cadre d’un plan d’action national sur les pesticides.

Au lieu de continuer à investir dans une agriculture intensive, il est urgent de promouvoir et de développer des méthodes de culture écologiques sans produits chimiques.

Françoise Debons-Minarro est porte-parole Biodiversité & Toxiques pour Greenpeace Suisse.

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