L’assemblée générale de la Banque nationale suisse (BNS) se déroule aujourd’hui. En amont de l’événement, Greenpeace Suisse demande à la BNS de reconnaître enfin sa responsabilité dans la réalisation des objectifs climatiques auxquels la Suisse s’est engagée dans l’Accord de Paris sur le climat et d’y contribuer efficacement.

« Si nous voulons atteindre les objectifs climatiques de l’Accord de Paris, tous les acteurs de la place financière suisse doivent faire leur part, y compris la Banque nationale suisse », déclare Peter Haberstich, chargé de campagne Climat et Finance pour Greenpeace Suisse.

La BNS a fait un premier pas en annonçant renoncer aux investissements dans le charbon en décembre dernier, démontrant ainsi qu’une politique d’investissement respectueuse du climat est possible. Cependant, cela est loin d’être suffisant. Récemment, une étude comparative concernant les efforts de protection du climat de différentes banques centrales a montré que la BNS est clairement à la traîne en la matière.

« La BNS doit aligner toutes ses activités sur les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat aussi rapidement que possible. Avec sa politique monétaire et de change, elle doit également ouvrir la voie à une évolution de la place financière suisse et de l’économie réelle qui soit respectueuse du climat », ajoute Peter Haberstich.

Par ailleurs, la plainte déposée en juillet 2020 par Greenpeace Suisse contre la BNS, mais aussi contre l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) et la Commission de haute surveillance de la prévoyance professionnelle (CHS PP), est toujours pendante devant les sous-commissions du Département fédéral des finances des deux chambres.

Contact:


Peter Haberstich, chargé de campagne Climat et Finance pour Greenpeace Suisse, +41 76 337 44 49