Alors que le gouvernement japonais veut lever l’ordre d’évacuation de la région d’Iitate – située à plus de 35 km de Fukushima -, un nouveau rapport de Greenpeace révèle que les niveaux de radiation y sont toujours bien trop élevés.

En novembre dernier, Greenpeace a mené une large campagne de mesure à Iitate et ses environs. Résultats : les niveaux de radiation y sont bien supérieurs à ceux officiellement affichés et ils présentent d’importants risques pour la santé humaine. Ce sont les enfants qui y seraient les plus sensibles. Les chiffres complets de cette enquête ont été révélés dans un rapport qui paraît aujourd’hui : No Return to Normal (Pas de retour à la normale) . Et pourtant, le gouvernement japonais souhaite lever l’ordre d’évacuation fin mars et supprimer les compensations financières un an plus tard.

6.000 citoyens sous pression
En supprimant les compensations d’évacuation, le gouvernement japonais met la pression sur 6.000 citoyens, poussés à retourner dans un territoire contaminé. C’est injustifiable. Les niveaux de radiation que Greenpeace a par exemple mesurés dans la maison de la famille Anzai sont toujours 5 fois supérieurs aux doses internationales maximales recommandées.

La situation à Iitate, région située entre 35 et 50 km de Fukushima, six ans après la catastrophe, montre bien la dimension dramatique du problème de la contamination. La situation aurait pu être bien pire, Fukushima est située au bord de l’eau et 80% des radiations ont été absorbées par l’océan. Si une catastrophe similaire devait survenir sur l’une des 4 centrales nucléaire suisse, ou ira la radioactivité?

Soutenez les habitants de Fukushima. Signez la pétition. (en anglais)