Rebondissement juridique dans l’histoire du Clemenceau. La Commission spéciale de la Cour Suprême indienne chargée d’examiner ce jour l’acceptabilité du porte-avion Clemenceau sur le chantier de démantèlement d’Alang vient d’émettre une recommandation négative. Et le message envoyé aux autorités françaises n’est pas tendre. Selon le porte-parole de cette commission de la Cour suprême, l’importation du Clemenceau est illégale car elle viole la Convention de Bâle relative aux exportations de déchets toxiques.


La décision indienne doit pousser la France à développer une véritable stratégie nationale de dépollution et de démolition de ses navires en fin de vie.

Bombay (Inde) Toujours selon ce porte parole,
les estimations fournies par la France sur les quantités d’amiante
encore à bord sont « incomplètes, inutiles, non transparentes et
variables ». Dans ces conditions, « le Clemenceau n’est pas autorisé
dans les eaux indiennes et devra rester en dehors des 200 miles
nautiques ». Le porte-parole a même indiqué que c’était là une
question de moralité.