Les Vaudois se sont prononcés massivement contre une autorisation d’exploitation illimitée de la centrale nucléaire de Mühleberg. Greenpeace s’en réjouit et demande à Moritz Leuenberger d’en tirer les conséquences.


10.09.2009 Des militants Greenpeace protestent contre la centrale nucléaire de Muhleberg (BE) ©Greenpeace/Wuertenberg (Archives)

La décision du peuple vaudois de dire non à 64% à une
autorisation d’exploitation illimitée de la centrale de Mühleberg
est une gifle pour les Forces Motrices Bernoises (FMB) et les
partisans du nucléaire qui tentent, à coups de centaines de
milliers de francs d’affiches et d’arguments trompeurs, d’imposer
une prolongation d’exploitation insensée menaçant les populations
de Suisse et des pays limitrophes.

La centrale nucléaire de Mühleberg est un dangereux vestige du
début des années 70 (sa mise en service date de 1972), dont le
manteau du cœur est fissuré à plusieurs endroits. L’argent
nécessaire à l’entretien et la réparation de cette centrale est de
l’argent jeté par les fenêtres. Cet argent gaspillé porte préjudice
aux investissements dans l’efficacité énergétique et les nouvelles
énergies renouvelables, génératrices d’indépendance énergétique et
créatrices d’emplois non délocalisables.

Greenpeace félicite les Vaudois pour leur choix intelligent et
visionnaire. L’organisation écologiste demande à Moritz Leuenberger
de traiter avec sérieux le résultat de cette votation populaire et,
partant, de ne pas accorder d’autorisation d’exploitation de durée
illimitée pour la centrale de Mühleberg.