Après Puma, qui a réagi dès le 25 juillet, la nouvelle est tombée hier: Nike, la marque de sport n°1 mondiale, qui était directement visée par la campagne Detox, s’engage à ne plus rejeter aucun produit toxique dangereux sur l’ensemble de sa chaîne de fabrication et la totalité du cycle de vie de ses produits. Nike se donne jusqu’à 2020 pour y parvenir totalement.


15.07.2011 Action de militants Greenpeace au siège européen de Nike. ©Greenpeace/Til

Cet engagement clé de la part de Nike intervient cinq semaines après le lancement par Greenpeace de la campagne Detox et du rapport « Dirty Laundry ». Cette campagne fait suite aux résultats d’investigations ayant duré plusieurs mois auprès de plusieurs grandes marques internationales de vêtements, dont les deux géants Nike et Adidas. Leurs fournisseurs en Chine, la Youngor Textile Complex et la Well Dyeing Limited utilisent et relâchent des substances chimiques douteuses et toxiques dans l’eau.

Dans sa prise de position publique le groupe Nike déclare vouloir garantir une transparence totale vis-à-vis de tous les produits chimiques rejetés par les usines de ses fournisseurs, et s’engage à mettre à profit son influence, ses connaissances et son expérience pour mettre un terme à l’utilisation de substances chimiques dangereuses par l’industrie du textile. Il a également fait savoir qu’il publierait sous huit semaines un plan de mise en œuvre des mesures qu’il propose.

En s’engageant à « faire le ménage » dans sa chaîne de production, Nike a relevé le défi, et pris ses responsabilités de leader. Mais avant d’affirmer qu’il a l’étoffe d’un vrai champion, Greenpeace suivra de près ce plan de mise en œuvre et vérifiera que le groupe joint bien les actes à la parole. Adidas ne doit pas être mauvais perdant et doit préparer la prochaine manche en prenant, elle aussi, des engagements de transparence et afficher sa détermination à lutter contre les rejets toxiques dans les eaux chinoises.

Abercrombie & Fitch, Bauer Hockey, Calvin Klein, Converse, Cortefiel, H&M, Lacoste, Li Ning, Meters/bonwe, Phillips-Van Heusen Corporation (PVH Corp), et Youngor: toutes ces marques figurent sur la liste des entreprises qui cautionnent ce type de pratiques. Il est temps qu’elles aussi prennent leurs responsabilités. Le monde a besoin de plus de champions pour un avenir sans produits toxiques.

Cet engagement clé de la part de Nike intervient cinq semaines après le lancement par Greenpeace de la campagne Detox et du rapport « Dirty Laundry ». Cette campagne fait suite aux résultats d’investigations ayant duré plusieurs mois auprès de plusieurs grandes marques internationales de vêtements, dont les deux géants Nike et Adidas. Leurs fournisseurs en Chine, la Youngor Textile Complex et la Well Dyeing Limited utilisent et relâchent des substances chimiques douteuses et toxiques dans l’eau.

 

Dans sa prise de position publique le groupe Nike déclare vouloir garantir une transparence totale vis-à-vis de tous les produits chimiques rejetés par les usines de ses fournisseurs, et s’engage à mettre à profit son influence, ses connaissances et son expérience pour mettre un terme à l’utilisation de substances chimiques dangereuses par l’industrie du textile. Il a également fait savoir qu’il publierait sous huit semaines un plan de mise en œuvre des mesures qu’il propose.

 

En s’engageant à « faire le ménage » dans sa chaîne de production, Nike a relevé le défi, et pris ses responsabilités de leader. Mais avant d’affirmer qu’il a l’étoffe d’un vrai champion, Greenpeace suivra de près ce plan de mise en œuvre et vérifiera que le groupe joint bien les actes à la parole. Adidas ne doit pas être mauvais perdant et doit préparer la prochaine manche en prenant, elle aussi, des engagements de transparence et afficher sa détermination à lutter contre les rejets toxiques dans les eaux chinoises.

 

Abercrombie & Fitch, Bauer Hockey, Calvin Klein, Converse, Cortefiel, H&M, Lacoste, Li Ning, Meters/bonwe, Phillips-Van Heusen Corporation (PVH Corp), et Youngor : toutes ces marques figurent sur la liste des entreprises qui cautionnent ce type de pratiques. Il est temps qu’elles aussi prennent leurs responsabilités. Le monde a besoin de plus de champions pour un avenir sans produits toxiques.