Aujourd’hui une explosion s’est produite dans un centre de traitement de déchets faiblement radioactifs de Marcoule (Gard) dans le Sud de la France. Selon l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN), une personne aurait perdu la vie et quatre autres seraient blessées, dont une grièvement. La déflagration a eu lieu dans un four électrique servant à la fusion des déchets pour en réduire le volume avant de les conditionner. L’incendie qui a suivi a été rapidement maîtrisé.Il n’y aurait pas eu de fuite de radioactivité hors du site, a indiqué l’ASN, ce qui est pour l’heure confirmé par les mesures indépendantes effectuées par la Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité (CRIIRAD). »Il est indispensable que les populations locales soient informées en temps réel sur la situation et sur les éventuels rejets radioactifs, insiste Yannick Rousselet, chargé de campagne Nucléaire de Greenpeace France. Ce site n’est pris en compte ni dans l’audit des installations nucléaires françaises demandé par le gouvernement, ni dans les dernières inspections faites par l’Autorité de Sûreté Nucléaire. Cela démontre une nouvelle fois que la France n’a pas retenu les leçons de Fukushima. »Bien que la radioactivité présente dans le four soit nettement moins forte que ce que l’on peut observer dans un réacteur nucléaire, l’accident d’aujourd’hui est bel et bien à prendre au sérieux. D’une part car l’on ne sait toujours rien de la situation à l’intérieur du site. D’autre part, car il s’agit là du premier incident directement mortel dans l’histoire du nucléaire français.

Aujourd’hui une explosion s’est produite dans un centre de traitement de déchets faiblement radioactifs de Marcoule (Gard) dans le Sud de la France. Selon l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN), une personne aurait perdu la vie et quatre autres seraient blessées, dont une grièvement. La déflagration a eu lieu dans un four électrique servant à la fusion des déchets pour en réduire le volume avant de les conditionner. L’incendie qui a suivi a été rapidement maîtrisé.

Il n’y aurait pas eu de fuite de radioactivité hors du site, a indiqué l’ASN, ce qui est pour l’heure confirmé par les mesures indépendantes effectuées par la Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité (CRIIRAD).

« Il est indispensable que les populations locales soient informées en temps réel sur la situation et sur les éventuels rejets radioactifs, insiste Yannick Rousselet, chargé de campagne Nucléaire de Greenpeace France. Ce site n’est pris en compte ni dans l’audit des installations nucléaires françaises demandé par le gouvernement, ni dans les dernières inspections faites par l’Autorité de Sûreté Nucléaire. Cela démontre une nouvelle fois que la France n’a pas retenu les leçons de Fukushima. »

Bien que la radioactivité présente dans le four soit nettement moins forte que ce que l’on peut observer dans un réacteur nucléaire, l’accident d’aujourd’hui est bel et bien à prendre au sérieux. D’une part car l’on ne sait toujours rien de la situation à l’intérieur du site. D’autre part, car il s’agit là du premier incident directement mortel dans l’histoire du nucléaire français.

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