La pression semble monter chez le constructeur allemand. Martin Winterkorn, président du groupe VW, préfèrerait oublier les plus de 479’000 jedis ayant rejoint la Rébellion pour détourner la marque du côté obscur. Cette campagne a été lancée il y a 5 mois.
Objectif: convaincre VW qu’en tant que leader, il a le devoir de changer. Malgré ses déclarations d’ouverture, de dialogue, Martin Winterkorn refuse toujours de s’assoir à notre table pour discuter avec nous.


10.12.2011 – Des militants Greenpeace protestent lors d’une présentation à Berlin. ©Greenpeace/Schmidt

La semaine dernière, Greenpeace s’est invité pendant quelques jours au siège du groupe VW, à Wolfsburg, en Allemagne, où nous avons organisé une petite formation express aux enjeux climatiques. Pétrole, automobile, climat… les salariés du plus gros contructeur automobile mondial représentaient un public important à former et à convaincre! Mais Martin Winterkorn n’a pas apprécié, et a donc annulé sa réunion avec Greenpeace, prévue pourtant depuis quelques temps…

Greenpeace réitère donc : nous sommes prêts à rencontrer les représentants de VW, n’importe quand, n’importe où, pour discuter des ambitions affichées par le constructeur dans ses publicités: être un constructeur responsable. Mais force est de constater que si VW ne change pas, poursuivant son lobbying et sa sape des lois de protection du climat, Greenpeace poursuivra sa campagne, aussi longtemps que nécessaire.