Vendredi 22 février, au large de la Nouvelle-Zélande, des militants de Greenpeace ont stoppé un des bateaux de forage affrété par Shell, destiné à aller chercher du pétrole en profondeur au large de l’Alaska, en Arctique. Les militants de Greenpeace ont escaladé la tour de forage du bateau. Ils ont assez de vivres pour rester plusieurs jours en place.


L’Arctique en danger! Préservons l’Arctique. ©Greenpeace/Marple

L’Arctique est menacé, et à plusieurs titres: le dérèglement climatique réduit chaque année l’étendue de la banquise, menaçant la survie même d’espèces uniques, l’acidification des océans dérègle les écosystèmes marins. Mais la menace la plus imminente, c’est la cupidité des industries du pétrole, qui entrent dans la course pour extraire, à grands risques, et à un coût très élevé, les nouvelles réserves de pétrole rendues accessibles par la fonte des glaces.

L’année dernière, les forages de la compagnie écossaise Cairn Energy au large du Groenland s’étaient avérés infructueux. Cette année c’est notamment Shell qui explorera les eaux bordant l’Alaska. Ce choix est absurde, risqué et complètement irraisonné. D’un point de vue climatique, nous ne pouvons tout simplement pas nous le permettre: en 30 ans la banquise a déjà perdu 30% de sa surface, la dernière chose que nous devrions faire est de forer dans ces endroits encore préservés.

Nous dépensons de plus en plus d’argent et faisons courir des risque toujours plus grand à l’environnement, pour trouver de moins en moins de pétrole. Le modèle actuel est dépassé. Nous devons dés aujourd’hui trouver les moyen de réduire notre dépendance aux hydrocarbures, afin de préserver l’Arctique. D’autant plus que le risque de marée noire est très élevé, et une telle catastrophe serait, de l’avis des experts, incontrôlable: les conditions climatiques extrêmes pourraient empêcher une intervention pendant un an ou plus, si une fuite du type de celle de Deep Water Horizon arrivait.

L’Arctique doit être protégé au même titre que l’Antarctique, région déclarée réserve naturelle mondiale en 1991: consacrée à la paix et à la science, toute exploitation minière y est interdite. Les changements profonds qui affectent l’Arctique ne signalent pas de nouvelles opportunités d’exploitation, mais sont, bien au contraire, une autre preuve qu’il est grand temps de s’orienter vers une transition énergétique, basée sur la sobriété, l’efficacité et les renouvelables. Et cela commence par protéger l’Arctique contre la convoitise des pétroliers.

Nous pouvons protéger l’Arctique, préserver ce lieu d’exception des menaces qui pèsent sur ces écosystèmes fragiles, et sur les populations qui en dépendent. Agissez avec nous!

Vidéos de nos actions

24.02.2012 (Port de Taranak / Nouvelle Zélande) VERSION ORIGINALE ANGLAISE
Sept militants Greenpeace, accompagnés de l’actrice néo-zélandaise Lucy Lawless, escaladent le mât d’un bateau de forage affrété par Shell pour le stopper.

 

22.02.2012 (Londres / Angleterre) VERSION ORIGINALE ANGLAISE
Lors d’une cérémonie de relations publiques organisée par Shell, à la prestigieuse National Gallery dans le centre de Londres, des militants Greenpeace se sont invités à la fête pour délivrer leur message.

 

Nous dépensons de plus en plus d’argent et faisons courir des risque toujours plus grand à l’environnement, pour trouver de moins en moins de pétrole. Le modèle actuel est dépassé. Nous devons dés aujourd’hui trouver les moyen de réduire notre dépendance aux hydrocarbures, afin de préserver l’Arctique. D’autant plus que le.