Les mannequins de Victoria’s Secret défileront à l’avenir en sous-vêtements non toxiques. Le groupe Limited Brands est le 14e groupe à s’engager pour une mode sans substances chimiques polluantes et dangereuses.


Changement de cap vers une mode sans substances nocives. ©Greenpeace/Lee

 Etre un ange pour Victoria’s Secret est l’un des jobs de mannequin les plus convoités. En tant que porte-parole de l’entreprise, « les anges » peuvent maintenant annoncer cette bonne nouvelle. D’ici à 2020, Limited Brands s’est engagé envers Greenpeace à bannir toute substance chimique dangereuse de sa chaîne de production. De plus, Limited Brands est le premier groupe à s’engager à ne plus utiliser de substances chimiques contenant des phtalates d’ici à juin 2013. Lors de récents tests effectués, Greenpeace USA avait trouvé ces substances, qui agissent sur le système endocrinien, dans des sous- vêtements de la marque Victoria’s Secret.

« Limited Brands peut passer du diable empoisonné à l‘ange Detox, s’il renonce à la chimie toxique dans ses produits et sa chaîne de production. », commente Mirjam Kopp, experte en chimie de Greenpeace. « A l’entreprise de nous prouver que ces objectifs ambitieux seront respectés. Ils ne  manquent plus qu’à être suivis par des actes. »

A la fin 2013, Limited Brands s’est engagé à publier les données de prélèvements d’eaux usées, de 80% de ses sous-traitants. De plus, le groupe nous a annoncé vouloir renoncer à toute utilisation de Perfluorocarbures (PFC) d’ici à fin juillet 2015. Les PFC sont fréquemment utilisés pour rendre des vêtements perméables ou résistants aux taches. De même que les phtalates, ces substances agissent également sur le système endocrinien et peuvent provoquer des cancers.

Cet engagement volontaire de leur part s’applique à toutes les marques du groupe Limited Brands et à tous les produits vendus dans les 3’000 boutiques et ses franchisés.Vous aussi, vous pouvez utiliser votre voix pour envoyer un signal à ces marques en partageant notre vidéo le plus possible. Chaque fois que vous partagez, commentez ou promouvez cette vidéo, cela augmente la pression sur les entreprises qui n’ont pas encore pris d’engagement pour arrêter l’empoisonnement des rivières dans les pays où les textiles sont fabriqués.