Quatre jeunes adultes courageux et déterminés participant à une mission de Greenpeace ont déposé un drapeau sur le fond marin du pôle Nord, à l’endroit même où un sous-marin avait déposé un drapeau russe pour revendiquer cette région au nom de Moscou en 2007. Cette action symbolique vise à affirmer la nécessité de faire de l’Arctique une « zone naturelle préservée ». La cérémonie s’est tenue à l’endroit correspondant au pôle Nord géographique. Les 4 aventuriers ont percé un trou dans la glace puis ont fait descendre le drapeau dans l’eau glacée jusqu’au fond de l’océan.

Les 4 aventuriers au pôle NordQuatre jeunes adultes courageux et déterminés participant à une mission de Greenpeace ont déposé un drapeau sur le fond marin du pôle Nord, à l’endroit même où un sous-marin avait déposé un drapeau russe pour revendiquer cette région au nom de Moscou en 2007. Cette action symbolique vise à affirmer la nécessité de faire de l’Arctique une « zone naturelle préservée ». La cérémonie s’est tenue à l’endroit correspondant au pôle Nord géographique. Les 4 aventuriers ont percé un trou dans la glace puis ont fait descendre le drapeau dans l’eau glacée jusqu’au fond de l’océan.

Les 4 aventuriers et la capsule contenant les signatures

Ezra Miller, acteur Hollywoodien, Josefina Skerk, une femme de 26 ans siégeant au Parlement saami de Suède; Renny Bijoux, un jeune homme originaire des Seychelles; ainsi que Kiera-Dawn Kolson de la nation Tso’Tine-Gwich’in du nord du Canada, responsable de la campagne Arctique dans le Grand Nord sont les héros de ce périple. Il est intéressant de noter qu’au moment où ils entrent dans l’âge adulte, trois de ces aventuriers ont à s’inquiéter de la disparition de leur communauté à moyen terme.

Le drapeau pour l’avenir, dessiné par la jeune malaisienne Sarah Batrisyia, est attaché à une capsule de verre et de titane qui contient les signatures de près de trois millions de personnes, qui ont signé la pétition et appuyé la campagne Protégeons l’Arctique. L’exploit a été salué par l’Archevêque sud-africain Desmond Tutu, qui a lui aussi exigé la création d’un sanctuaire international dans l’Arctique. « J’appuie sans réserve ces jeunes gens qui ont voyagé jusqu’au pôle Nord, au nom de tous ceux dont la vie est bouleversée par les changements climatiques », a-t-il déclaré.

Le Drapeau pour l'avenir

« En ce moment, les compagnies pétrolières se précipitent vers l’Arctique. Elles voient la disparition de la banquise comme une opportunité de faire des profits, alors que nous devrions absolument en ralentir la fonte. Chaque habitant de la planète a d’excellentes raisons de prendre l’avenir de l’Arctique au sérieux. Notre destin collectif est intimement lié à cette région. Nous sommes venus ici, à l’extrémité nord du globe, pour rappeler qu’il existe des solutions basées sur l’unité, la paix et le respect mutuel. Nous devons nous inspirer des nations autochtones et rétablir notre lien avec la nature », a affirmé Kiera-Dawn Kolson.

« Nos noms et ceux de millions d’autres personnes reposent maintenant sur le fond marin du pôle Nord. Ensemble, nous exigeons la création d’un sanctuaire international qui mettra l’Arctique à l’abri de l’exploitation pétrolière et des revendications territoriales des États-nations », a ajouté Josephina Skerk. L’océan Arctique est menacé par le réchauffement climatique, l’exploitation pétrolière, la navigation commerciale et la pêche industrielle. La fonte de la banquise suscite la convoitise des compagnies pétrolières, ce qui ravive les tensions entre les pays riverains.

En déposant le drapeau pour l’avenir et la capsule contenant les 2,7 millions signatures des défenseurs de l’Arctique au fond de l’océan, ces quatre jeunes ambassadeurs et les membres de Greenpeace qui les accompagnaient ont en quelque sorte tracé une ligne de démarcation dans la glace, et signifié aux compagnies polluantes qu’elles ne sont pas les bienvenues dans la région.

L’expédition s’est déplacée durant une semaine sur la banquise, bravant des vents violents et des températures pouvant descendre jusqu’à moins 30 degrés. Ses membres ont parcouru environ 10 km par jour en tirant des traîneaux pesant 80 kg en moyenne. Dans cet environnement aussi isolé qu’imprévisible, leurs rations se sont rapidement épuisées. La dérive de la banquise les a éloignés de leur objectif, si bien qu’ils ont dû compter sur un hélicoptère pour parvenir à un endroit suffisamment rapproché du pôle Nord et ainsi compléter leur trajet.

Diego Creimer est responsable communication de Greenpeace Canada

WhatsApp
Partagez
E-mail
Tweetez
Partagez