Le 5 mars dernier, Greenpeace lançait une campagne européenne  afin de dénoncer le danger que les centrales nucléaires vieillissantes font peser sur la population. Trois des 7 réacteurs européens qui ont plus de 40 ans d’activités se trouvent sur le territoire suisse. Il s’agit de ceux des centrales de Beznau et de Mühleberg. C’est pour dénoncer le risque que représentent ces installations pour le pays, que des militants Greenpeace ont investit la centrale de Beznau.  Le week-end du 8 et 9 mars, trois mobilisations citoyennes ont également été organisées afin dénoncer les dangers du nucléaire, à proximité de réacteurs vieillissants.La centrale de Mühleberg, dans le canton de Berne, soufflera ses 43 bougies cette année. A l’occasion du 3ème  anniversaire du début de la catastrophe de Fukushima, les membres du groupe régional Greenpeace Berne ont organisé dimanche 9 mars dernier, un tour à vélo reliant la ville de Berne à Mühleberg. Environ 130 personnes, dont des familles et des enfants, y ont pris part. Elles étaient invitées à exprimer leurs vœux pour une Suisse sans nucléaire sur des panneaux en bois. Tous les 200 mètres du trajet, un de ces panneaux était installé sur le bord de la route. Les bénévoles du canton de Berne souhaitaient également rappeler l’importance de prendre part à la votation cantonale du 18 mai prochain, qui portera notamment sur la mise à l’arrêt immédiate de Mühleberg. En France, le réacteur le plus âgé est celui de la centrale de Fessenheim, en Alsace, à 40 kilomètres de la ville de Bâle. Plus de 7’000 personnes se sont mobilisées  dimanche 9 mars afin d’en exiger la fermeture immédiate. Plusieurs ponts sur le Rhin – dont un dans la ville de Schaffhouse –  ont été occupés par des personnes venues de France, d’Allemagne, de Suisse et même du Japon. La manifestation s’est terminée par un grand rassemblement devant les portes de Fessenheim. L’installation alsacienne fait partie des 5 plus dangereuses de France , selon nos collègues de Greenpeace France.La centrale du Bugey, dans l’Ain est également sur cette liste. Elle est située à 35 kilomètres de la ville de Lyon  et à 80 kilomètres de Genève. Plus de 4 millions de personnes pourraient être directement touchées en cas d’accident grave. Samedi 8 mars dernier, 150 personnes ont répondu à l’appel lancé par le collectif Stop Bugey  afin d’occuper 15 ronds-points dans les villes de Lyon, Bourg-en-Bresse, Ambérieu, Bourgoin et Chambéry. Parmi eux des membres de l’organisation genevoise Contratom et des bénévoles de Greenpeace Suisse qui ont fait le déplacement ensemble. Une mobilisation visible par des milliers d’automobilistes de la  région.

Rond point de l'Aviation, Ambérieu, 8 mars 2014Le 5 mars dernier, Greenpeace lançait une campagne européenne  afin de dénoncer le danger que les centrales nucléaires vieillissantes font peser sur la population. Trois des 7 réacteurs européens qui ont plus de 40 ans d’activités se trouvent sur le territoire suisse. Il s’agit de ceux des centrales de Beznau et de Mühleberg. C’est pour dénoncer le risque que représentent ces installations pour le pays, que des militants Greenpeace ont investit la centrale de Beznau.  Le week-end du 8 et 9 mars, trois mobilisations citoyennes ont également été organisées afin dénoncer les dangers du nucléaire, à proximité de réacteurs vieillissants.

La centrale de Mühleberg, dans le canton de Berne, soufflera ses 43 bougies cette année. A l’occasion du 3ème  anniversaire du début de la catastrophe de Fukushima, les membres du groupe régional Greenpeace Berne ont organisé dimanche 9 mars dernier, un tour à vélo reliant la ville de Berne à Mühleberg. Environ 130 personnes, dont des familles et des enfants, y ont pris part. Elles étaient invitées à exprimer leurs vœux pour une Suisse sans nucléaire sur des panneaux en bois. Tous les 200 mètres du trajet, un de ces panneaux était installé sur le bord de la route. Les bénévoles du canton de Berne souhaitaient également rappeler l’importance de prendre part à la votation cantonale du 18 mai prochain, qui portera notamment sur la mise à l’arrêt immédiate de Mühleberg.
Tour à vélo, Mühleberg, 09 mars 2014
En France, le réacteur le plus âgé est celui de la centrale de Fessenheim, en Alsace, à 40 kilomètres de la ville de Bâle. Plus de 7’000 personnes se sont mobilisées  dimanche 9 mars afin d’en exiger la fermeture immédiate. Plusieurs ponts sur le Rhin – dont un dans la ville de Schaffhouse –  ont été occupés par des personnes venues de France, d’Allemagne, de Suisse et même du Japon. La manifestation s’est terminée par un grand rassemblement devant les portes de Fessenheim. L’installation alsacienne fait partie des 5 plus dangereuses de France , selon nos collègues de Greenpeace France.Occupation d'un pont sur le Rhîn, 9 mars 2014. Copyright photo : Réseau Sortir du Nucléaire
La centrale du Bugey, dans l’Ain est également sur cette liste. Elle est située à 35 kilomètres de la ville de Lyon  et à 80 kilomètres de Genève. Plus de 4 millions de personnes pourraient être directement touchées en cas d’accident grave. Samedi 8 mars dernier, 150 personnes ont répondu à l’appel lancé par le collectif Stop Bugey  afin d’occuper 15 ronds-points dans les villes de Lyon, Bourg-en-Bresse, Ambérieu, Bourgoin et Chambéry. Parmi eux des membres de l’organisation genevoise Contratom et des bénévoles de Greenpeace Suisse qui ont fait le déplacement ensemble. Une mobilisation visible par des milliers d’automobilistes de la  région.

Action rond point, 8 mars 2014, Photo de Joël Guerry de Stop Bugey

Mathias Schlegel est porte-parole de la campagne Climat & Energie de Greenpeace Suisse

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