Nous célébrons aujourd’hui la Journée mondiale de l’alimentation. Bien sûr, il est plus facile de célébrer la nourriture et sa variété si votre assiette est pleine… Il y a quelques jours, le Global Hunger Index 2014 révélait que: • environ 805 millions de personnes sont chroniquement sous-alimentées dans le monde entier; • environ 2 milliards de personnes manquent de nutriments spécifiques tels les minéraux ou les vitamines. Peut-on vraiment faire valoir l’argument que pour éradiquer la faim dans le monde il faudrait produire plus de nourriture? Difficile à défendre si l’on considère le gaspillage de nourriture et l’impact croissant sur la santé de l’obésité et des maladies liées au surpoids. L’accès à la nourriture est la réelle question qui est liée à la famine et aux carences nutritionnelles. Si vous êtes pauvre et que votre seule nourriture est le riz, il y aura de fortes chances pour que vous développiez une carence en vitamine A (CVA). De plus, l’absence d’un régime alimentaire varié agit sur la croissance, ce qui conduit inévitablement à d’autres problèmes de santé. Les êtres humains n’ont pas évolué pour être nourris de monoculture. Notre corps a besoin et apprécie une alimentation diversifiée. En outre, les monocultures ne sont pas durables et peu respectueuses de l’environnement.A l’occasion de cette journée mondiale, diverses personnes travaillant dans des secteurs en lien avec l’alimentation ont partagé leurs approches individuelles afin de lutter contre les carences nutritionnelles: un chef d’une table à la ferme, une militante de l’allaitement maternel, un nutritionniste, un promoteur de potagers, un analyste de la politique alimentaire, une anthropologue et une sociologue.Une étude de Greenpeace sur la sécurité alimentaire (en anglais) s’était déjà penchée sur cette question et a démontré que la culture du riz couplée avec une plante aquatique Azolla pouvait augmenter de manière significative le rendement et la qualité du riz. En effet, l’ Azolla est riche en protéines, acides aminés essentiels. vitamines et minéraux.Pour résoudre le problème de la faim dans le monde, il n’y a malheureusement pas de solution miracle. Mais une chose est sûre: nous n’avons pas besoin d’un riz « doré » génétiquement modifié, car c’est une dangereuse illusion.

Nous célébrons aujourd’hui la Journée mondiale de l’alimentation. Bien sûr, il est plus facile de célébrer la nourriture et sa variété si votre assiette est pleine… Il y a quelques jours, le Global Hunger Index 2014 révélait que:
• environ 805 millions de personnes sont chroniquement sous-alimentées dans le monde entier;
• environ 2 milliards de personnes manquent de nutriments spécifiques tels les minéraux ou les vitamines.

Peut-on vraiment faire valoir l’argument que pour éradiquer la faim dans le monde il faudrait produire plus de nourriture? Difficile à défendre si l’on considère le gaspillage de nourriture et l’impact croissant sur la santé de l’obésité et des maladies liées au surpoids. L’accès à la nourriture est la réelle question qui est liée à la famine et aux carences nutritionnelles.

Si vous êtes pauvre et que votre seule nourriture est le riz, il y aura de fortes chances pour que vous développiez une carence en vitamine A (CVA). De plus, l’absence d’un régime alimentaire varié agit sur la croissance, ce qui conduit inévitablement à d’autres problèmes de santé. Les êtres humains n’ont pas évolué pour être nourris de monoculture. Notre corps a besoin et apprécie une alimentation diversifiée. En outre, les monocultures ne sont pas durables et peu respectueuses de l’environnement.

A l’occasion de cette journée mondiale, diverses personnes travaillant dans des secteurs en lien avec l’alimentation ont partagé leurs approches individuelles afin de lutter contre les carences nutritionnelles: un chef d’une table à la ferme, une militante de l’allaitement maternel, un nutritionniste, un promoteur de potagers, un analyste de la politique alimentaire, une anthropologue et une sociologue.

Une étude de Greenpeace sur la sécurité alimentaire (en anglais) s’était déjà penchée sur cette question et a démontré que la culture du riz couplée avec une plante aquatique Azolla pouvait augmenter de manière significative le rendement et la qualité du riz. En effet, l’ Azolla est riche en protéines, acides aminés essentiels. vitamines et minéraux.

Pour résoudre le problème de la faim dans le monde, il n’y a malheureusement pas de solution miracle. Mais une chose est sûre: nous n’avons pas besoin d’un riz « doré » génétiquement modifié, car c’est une dangereuse illusion.

Patrizia Cuonzo est Chargée de communication chez Greenpeace International

WhatsApp
Partagez
E-mail
Tweetez
Partagez