Les exploitants de centrales nucléaires ont annoncé aujourd’hui qu’ils refusaient de payer pour la distribution des tablettes d’iodes en automne prochain et on lancé une procédure dans ce sens auprès du Tribunal administratif fédéral. Pour Greenpeace cette démarche va à l’encontre du principe du pollueur-payeur. C’est un calcul d’épicier qui se fait au détriment de la population.

Les exploitants de centrales nucléaires ont annoncé aujourd’hui qu’ils refusaient de payer pour la distribution des tablettes d’iodes en automne prochain et on lancé une procédure dans ce sens auprès du Tribunal administratif fédéral. Pour Greenpeace cette démarche va à l’encontre du principe du pollueur-payeur. C’est un calcul d’épicier qui se fait au détriment de la population.

La catastrophe de Fukushima a montré que la population peut être touchée par la radioactivité dans un rayon de 100 kilomètres autour des centrales. Dans un pays aussi densément peuplé que la Suisse, un élargissement de la zone de distribution des tablettes d’iode à 50 kilomètres ne constitue rien de plus qu’un minimum vital.

Si les exploitants de centrales nucléaires refusent d’assumer les coûts de la protection de la population, comme le prévoit la loi, ils ont toujours la possibilité de mettre à l’arrêt les 5 réacteurs du pays. Avec une telle décision, un nouveau système de mesure de la radioactivité dans les rivières serait superflu et l’argent économisé pourrait être investi dans le développement des énergies renouvelables.

Florian Kasser est le chargé de campagne nucléaire de Greenpeace Suisse

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