Septante personnes se sont rendues à Berne le 13 juin pour remettre la pétition de « Droits sans frontières » signée par 135’285 personnes.Les signataires demandent que les entreprises dont le siège est en Suisse soient obligées de respecter les droits humains et environnementaux partout dans le monde. En parallèle, des membres de différents partis ont déposé des interventions parlementaires sur les questions des droits humains et des entreprises. Avec ces signaux forts, le débat sur des règles contraignantes pour les multinationales a enfin été entamé aux Chambres fédérales.Xstrata et Glencore, mais aussi Syngenta, Nestlé, Danzer, Triumph ou Holcim: des filiales à l’étranger d’entreprises suisses portent atteinte aux droits humains et à l’environnement sans que les maisons mères responsables n’aient à répondre de ces violations. Le pouvoir etl’influence des multinationales ont fortement augmenté avec la mondialisation. Le droit cependant n’a pas suivi et pourtant des règles urgentes sont absolument nécessaires en Suisse, siège de nombreuses multinationales.La pétition « Droit sans frontières » entend précisément combler ces lacunes. Elle a été lancée en novembre dernier par une large coalition de plus de 50 organisations de développement et de droits humains – dont Greenpeace – ainsi que d’autres associations actives dans l’environnement.

Septante personnes se sont rendues à Berne le 13 juin pour remettre la pétition de « Droits sans frontières » signée par 135’285 personnes.

Les signataires demandent que les entreprises dont le siège est en Suisse soient obligées de respecter les droits humains et environnementaux partout dans le monde. En parallèle, des membres de différents partis ont déposé des interventions parlementaires sur les questions des droits humains et des entreprises. Avec ces signaux forts, le débat sur des règles contraignantes pour les multinationales a enfin été entamé aux Chambres fédérales.

Xstrata et Glencore, mais aussi Syngenta, Nestlé, Danzer, Triumph ou Holcim: des filiales à l’étranger d’entreprises suisses portent atteinte aux droits humains et à l’environnement sans que les maisons mères responsables n’aient à répondre de ces violations. Le pouvoir et
l’influence des multinationales ont fortement augmenté avec la mondialisation. Le droit cependant n’a pas suivi et pourtant des règles urgentes sont absolument nécessaires en Suisse, siège de nombreuses multinationales.

La pétition « Droit sans frontières » entend précisément combler ces lacunes. Elle a été lancée en novembre dernier par une large coalition de plus de 50 organisations de développement et de droits humains – dont Greenpeace – ainsi que d’autres associations actives dans l’environnement.

www.droitsansfrontieres.ch

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