Alexander Hauri, chargé de la campagne climat et énergie de Greenpeace Suisse, commente: "Il n’est pas possible de faire comme si les intempéries catastrophiques d’août 2005, et les importantes souffrances humaines qu’elles ont provoquées, n’avaient pas eu lieu.

Genève (GE) Alexander Hauri, chargé de
la campagne climat et énergie de Greenpeace Suisse, commente: « Il
n’est pas possible de faire comme si les intempéries
catastrophiques d’août 2005, et les importantes souffrances
humaines qu’elles ont provoquées, n’avaient pas eu
lieu.

Les changements climatiques auraient dû être au centre du débat
que le Conseil des Etats a consacré aujourd’hui aux intempéries du
siècle. Rien d’autre! Il est scandaleux que la discussion n’ait pas
porté assez loin et qu’il ait été surtout discuté des
responsabilités financières de la Confédération, ainsi que de
mesures de protection et de planification.

Il est illusoire de penser que plus de sacs de sable,
d’endiguements, d’ouvrages de protection, de soins aux forêts, de
bâches sur les glaciers et de mesures alibi comme le « centime
climatique » pourraient arrêter les changements climatiques,
d’origine humaine, et leurs conséquences.

Il faut avant tout une taxe sur le CO2. Il faut ensuite une
stratégie en plusieurs points. A court terme, il faut aider les
victimes et créer un conseil national du climat qui prenne
immédiatement des mesures efficaces de réduction du CO2. A moyen
terme, il faut un plan de mesures pour réduire les émissions de CO2
et assurer notre indépendance à l’égard des sources d’énergie
fossiles.

Il faut prendre des mesures concrètes pour que la Suisse
atteigne d’ici 2020 une réduction de 30% des émissions de CO2 par
rapport à 1990. Greenpeace appelle le Parlement et le Conseil
fédéral à agir immédiatement. »