Mardi 21.03.2006, l´Agence brésilienne de protection de l´environnement (IBAMA) a infligé une amende d´un million de reais (environ CHF 500’000) à Syngenta à cause des cultures d´essai illégales de soja transgénique (génétiquement manipulé, GM) pratiquées dans une zone tampon autour du parc national brésilien d´Iguaçu (patrimoine naturel mondial de l´UNESCO).

Genève (GE) Mardi 21.03.2006, l´Agence
brésilienne de protection de l´environnement (IBAMA) a infligé une
amende d´un million de reais (environ CHF 500’000) à Syngenta à
cause des cultures d´essai illégales de soja transgénique
(génétiquement manipulé, GM) pratiquées dans une zone tampon autour
du parc national brésilien d´Iguaçu (patrimoine naturel mondial de
l´UNESCO).

IBAMA a annoncé cette sanction lors de la conférence de la
Convention de l´ONU sur la biodiversité qui se tient actuellement à
Curitiba (Brésil). La législation brésilienne se base sur le
principe de précaution pour interdire expressément la culture
d´organismes génétiquement manipulés (OGM) dans les parcs et
réserves nationaux, ainsi que dans les zones tampons de 10 km de
large qui les entourent; le soja GM de Syngenta était cultivé à
titre expérimental à 6 km des limites du parc d´Iguaçu.

IBAMA a confirmé le maintien de l´interdiction de la culture de
soja dans cette région. Et appuie son amende de CHF 500��000 contre
Syngenta sur les considération suivantes (traduction de Greenpeace)
«l´attitude irrespectueuse de Syngenta à l´égard de la loi sur la
biosécurité qui constitue une menace sérieuse contre un écosystème
protégé considéré par la législation fédérale brésilienne comme un
patrimoine de l´humanité, cela pourrait résulter en menaces contre
d´autres cultures, conventionnelles ou biologiques, ainsi que
contre la santé humaine, les animaux, les plantes et
l´environnement». IBAMA a demandé à son service juridique d´obtenir
l´autorisation de détruire immédiatement toutes les plantes GM de
cette culture expérimentale.

«IBAMA a sanctionné l´attitude irresponsable de Syngenta.
Syngenta a non seulement enfreint la législation brésilienne sur la
biosécurité, elle a menti aux médias et au public en prétendant
avoir une autorisation délivrée par les autorités brésiliennes!»
explique Bruno Heinzer de la campagne protection génétique de
Greenpeace Suisse.