Une centaine de militants en Suisse, et 240 au total en Europe, ont aujourd’hui pris part à des actions dans 6 pays européens, exigeant la mise à l’arrêt des réacteurs les plus vétustes du continent à l’aide de bannières, de projections et même de survols en ULM. L’action de protestation pacifique qui s’est tenue à la centrale de Beznau a duré toute la journée. Le soir venu, les derniers grimpeurs ont quitté les lieux. Certains l’ont fait de façon volontaire, d’autres ont été évacués.

« Le but principal des militants a été atteint: dénoncer les risques du vieillissement des réacteurs nucléaires à l’endroit où ils se trouvent », déclare Florian Kasser, chargé de campagne nucléaire pour Greenpeace Suisse. « Les conséquences d’un accident seraient subies par toute la population. Il nous faut donc continuer de faire pression sur les décideurs politiques. »

L’étude réalisée par l’ancien directeur de la sécurité nucléaire allemande, et le rapport « Vieillissement des réacteurs: l’Europe au seuil d’une nouvelle ère de risques nucléaires » rendu public aujourd’hui par Greenpeace, montrent clairement que les réacteurs vieillissants sont à la fois des vestiges du passé et un danger pour le futur. La seule solution raisonnable est de sortir du nucléaire et de faire le choix des énergies renouvelables.

Malheureusement, en Suisse, la sortie du nucléaire n’est pas encore sur la bonne voie. « Même si aucune nouvelle centrale ne sera construite en Suisse, l’activité des centrales est arbitrairement prolongée, ce qui entraine une augmentation des risques pour notre pays », ajoute Florian Kasser. « Il est plus que temps de mettre fin à ce paradoxe en imposant une date butoir pour la fin de la période d’exploitation des réacteurs nucléaires après 40 ans d’activité. »

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