Apple n’est plus le pire des fabricants électroniques dans le dernier classement de Greenpeace de son Guide pour une hi-tech responsable – publié aujourd’hui – et pourra sans doute concurrencer d’autres compagnies plus «vertes» si son I-phone devient le premier produit éco-conçu de la marque.

International – Dans la 4ème édition du guide,
Nokia a regagné la première place avec Dell et Lenovo à égalité en
deuxième place, suivis par Sony-Ericsson et Samsung. Apple a
réalisé la meilleure progression de la dernière à la 10e place
pendant que Sony est le plus grand perdant, languissant dans les
derniers rangs avec LG, toutes deux pénalisées pour le «double
discours» de leur politique en matière de déchets.

En classant les entreprises sur leurs ingrédients nocifs et leur
politique en matière de déchets, les derniers résultats démontrent
que 9 des 14 compagnies évaluées ont des scores compris entre 5 et
7 sur 10 points.

« Clairement, les entreprises sont en concurrence pour produire
des produits plus verts » explique Yannick Vicaire, Chargé de
campagne Toxiques de Greenpeace International. «Les derniers
efforts de Steve Job pour éliminer les matériaux toxiques, ont
permis à Apple de gravir les échelons et le défi est aujourd’hui,
avec le iPhone, de répondre aux attentes de leurs clients en
assumant vraiment ce leadership environnemental que les aficionados
d’Apple appellent de leur vœux».

De plus en plus d’entreprises fournissent des informations sur
les produits qui sont  d’ores et déjà exempts des substances les
plus nocives. Par exemple, Panasonic a publié toute une liste de
produits sans PVC disponibles sur le marché. En attendant, Nokia,
Sony Ericsson et Motorola présentent un nombre croissant de modèles
qui sont sans PVC et sans retardateurs de flamme bromés.

Le guide de Greenpeace a clairement démontré que les entreprises
commencent à prendre leurs responsabilités concernant la collecte
et le recyclage des déchets de leur propre marque. De fait, elles
multiplient les programmes volontaires et informent les
consommateurs sur ce qu’ils peuvent faire de leurs produits
obsolètes.

Les principaux fabricants d’ordinateurs aujourd’hui rendent
public leur performance de recyclage, et cette transparence est en
train de mettre le secteur tout entier sous les projecteurs,
faisant pression sur les autres pour mettre en place aussi des
circuits de recyclage et rendre des comptes au grand public. Nous
sommes clairement témoins de ces différentes avancées vers une
industrie électronique plus verte.» conclut Yannick Vicaire.

Guide pour une high tech responsable 4ème
edition)