Le deuxième cycle de négociations des Nations Unies sur le traité international contre la pollution plastique s’est achevé aujourd’hui à Paris. Les pays producteurs de pétrole et l’industrie des énergies fossiles redoublent d’efforts pour affaiblir le texte et retarder le processus.

Joëlle Hérin, experte en consommation et en économie circulaire pour Greenpeace Suisse, déclare : 

« Le temps presse. Les négociations de cette semaine montrent clairement que les pays producteurs de pétrole et l’industrie des énergies fossiles font tout ce qui est en leur pouvoir pour affaiblir le traité et retarder le processus. »

« Même si certaines discussions importantes ont eu lieu, le travail qui reste à accomplir est gigantesque. La pollution plastique et la crise climatique sont les deux faces d’une même médaille. Le traité international sur les plastiques doit permettre de réduire massivement la production. C’est indispensable si nous voulons nous donner une chance de contenir le réchauffement climatique global en dessous de 1,5 °C et nous libérer de notre addiction au plastique. Sans limitation drastique des niveaux de production, le traité sera un échec. »

Contacts
Joëlle Hérin, experte en consommation et économie circulaire, Greenpeace Suisse
+41 79 256 32 65, [email protected]

Angelica Carballo Pago, responsable média pour les plastiques, Greenpeace USA
+63 917 112 4492, [email protected] (anglais)