La lutte contre les changements climatiques entrera ce week-end dans une nouvelle phase. Pour Greenpeace, les pays industrialisés doivent impérativement réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 40% d’ici 2020 (année de référence: 1990). Cette exigence se justifie par les constats alarmants récemment émis par les scientifiques et démontrant que les changements climatiques se produisent plus rapidement que prévu.


En décembre 2009, le Danemark va accueillir prochaine conférence internationale des Nations unies sur les changements climatiques qui aura la lourde tâche de boucler un accord international pour faire suite au protocole de Kyoto. ©Greenpeace

L’année 2009 sera cruciale pour le climat. La
suite à donner au protocole de Kyoto fera l’objet de nouvelles
négociations internationales qui devraient aboutir en décembre, à
Copenhague. Cette étape sera notamment précédée de négociations qui
s’ouvriront ce week-end à Bonn (29 mars au 9 avril 2009) et qui
viseront, entre autres, à préparer les discussions autour de
l’objectif de réduction.

« Nous avons la possibilité de prendre le destin de notre planète
en main et de répondre à l’urgence de la situation. Il est
essentiel que Copenhague se solde par un accord qui tienne compte
des dernières avancées scientifiques et qui soit suffisamment
ambitieux pour répondre à l’ampleur des dérèglements climatiques »,
commente depuis Bonn An Lambrechts de Greenpeace.

Greenpeace demande que les pays industrialisés réduisent d’ici
2020 leurs émissions de GES de 40% par rapport à leur niveau
de1990. C’est une condition sine qua non pour éviter qu’un
bouleversement climatique s’opère de manière totalement
irréversible. Les pays en développement doivent également apporter
leur pierre à l’édifice international en réduisant  l’augmentation
de leurs émissions de GES de 15% à 30% d’ici 2020. Les pays
industrialisés doivent soutenir ces efforts et doivent, entre
autres, mettre sur pied des mécanismes internationaux de
financement pour lutter contre la déforestation qui est responsable
de 20% des émissions de GES au niveau planétaire.