Une nouvelle étude de Greenpeace publiée aujourd’hui établit que les entreprises de la chimie bâloise (BCI) ont généré des quantités considérables de dioxines qu’elles ont déposées à Bonfol – la seule décharge de déchets chimiques légale à l’époque. Il faut s’attendre à l’émission de dioxines dangereuses au cas où l’assainissement de cette décharge était mené comme le prévoit la BCI.


13|05|00 Bonfol (JU) Greenpeace occupait la décharge de Bonfol.

Bonfol (JU) L’industrie chimique bâloise n’a apparemment pas tiré les leçons de la catastrophe chimique de Seveso en termes de politique d’information. En effet, elle affirme que la dioxine ne jouerait aucun rôle à Bonfol. Greenpeace exige des mesures d’ampleur: une nouvelle direction de projet, disposée à la coopération et – surtout – plus compétente, doit revoir le projet d’assainissement de Bonfol en profondeur et l’adapter à la présence de dioxines.