Des militants·es Greenpeace International tentent en ce moment-même de perturber l’acheminement d’une plateforme de Shell, en route pour la mer du Nord. Elle doit servir à augmenter la production sur le champ pétrolifère Penguins, au nord-est des îles Shetland. Venant de pays particulièrement touchés par la crise climatique, ils sont passés à l’action le 31 janvier et sont toujours à bord.

Que se passe-t-il en mer ?

Le 31 janvier, des militants·es Greenpeace ont abordé un navire transportant une plateforme pour Shell, qui permettrait à cette compagnie pétrolière d’extraire 45 000 barils de pétrole supplémentaires par jour jusqu’en 2044.


Le plan : occuper le navire aussi longtemps que possible et mettre en lumière les activités de Shell, visant à extraire toujours plus de pétrole et de gaz, malgré la crise climatique. La multinationale doit cesser de développer de nouveaux projets pétroliers et s’engager à payer pour les dommages causés à l’environnement et pour les vies détruites à cause de la crise climatique.

Pourquoi Greenpeace passe à l’action contre Shell ?

En forant pour extraire de nouvelles ressources pétrolières et gazières, Shell contribue à aggraver la crise climatique. L’entreprise le sait et participe à détruire les bases naturelles de nos vies sans prendre en considération le sort des nombreuses personnes frappées de plein fouet par les conséquences du réchauffement climatique. Le pire c’est que les communautés les plus touchées sont le plus souvent celles dont le mode de vie a le moins d’impact sur le climat.

Pendant que Shell engrange des milliards de bénéfices, l’entreprise cause également des dommages sur l’environnement et le climat qui, s’ils devaient être réparés, coûteraient des milliards de dollars. Des milliers de personnes subissent déjà les effets de la crise climatique, notamment les conséquences de l’augmentation des événements climatiques extrêmes, tels que les incendies de végétation, les inondations, les sécheresse et les canicules.

© Greenpeace

L’injustice est immense. C’est pourquoi nous demandons à Shell d’arrêter le développement de nouveaux projets pétroliers et gaziers et de payer pour les dommages causés. Certes, le monde ne peut pas se passer de pétrole et de gaz du jour au lendemain, mais développer encore plus ces activités n’est évidemment pas la réponse. L’Agence internationale de l’énergie a clairement démontré qu’il faut renoncer à tout nouveau projet d’exploitation gazière ou pétrolière pour avoir une chance d’éviter un emballement climatique. Il faut désormais investir massivement dans la transition énergétique et trouver le moyen de rompre avec les énergies fossiles.