Nous ne nous attendions pas à une telle participation! Vous avez été plus de 6000 à participer à notre enquête en ligne sur vos expériences lors du confinement mis en place ces derniers mois.

L’idée de cette enquête était la suivante: nous vous demandions de partager votre vécu lors du confinement, les choses qui vous ont manqué, ce que vous avez fait plus souvent et les activités auxquelles vous renoncez désormais. A partir de ces expériences individuelles, nous allons désormais chercher des tendances collectives, des enseignements généraux qui pourraient être utiles pour faire face à d’autres défis collectifs, comme celui de la protection du climat.

Car les parallèles entre la pandémie et les crises écologiques sont nombreux: leur globalité, le fait qu’elle touchent des groupes de population de manière inégale ou encore le rôle tampon des écosystèmes, pour n’en mentionner que quelques-uns. Pour Greenpeace, tirer les enseignements de la pandémie, c’est ajuster les réponses, individuelles ou collectives, à la crise climatique. Et c’est donc améliorer notre travail.

L’analyse de vos réponses débute désormais pour nous. Une première représentation graphique des termes les plus utilisés dans vos réponses à la question “qu’est-ce qui vous a le plus manqué durant le confinement?” est déjà assez parlante: ce sont surtout les liens sociaux, les rencontres avec les proches et les amis. Autre terme qui revient très souvent et qui apparaît en grand dans le graphique: “rien”. Nombreux sont donc celles et ceux qui n’ont manqué de rien durant cette période. Des activités ayant une empreinte écologique importante comme les voyages, notamment en avion, sont certes aussi mentionnées, mais de manière très marginale. 

C’est plutôt bon signe pour l’environnement. Si des limitations aussi strictes que celles imposées lors du confinement sont plutôt bien vécues, cela laisse penser que nous sommes disposés à accepter des changements dans nos habitudes de vie. Car sans changements dans nos habitudes, il sera difficile de sortir de la crise climatique et écologique. Et même si notre enquête n’a pas la prétention d’être représentative, elle indique qu’une partie de population semble prête à aborder ces changements.

Nous vous informerons sur les résultats de l’analyse autour du 1er août. Et sommes heureux de vous avoir d’ores et déjà invités à la réflexion sur ces longues semaines de confinement.