“Nous refusons le silence”

“We will not be silenced”

“No nos callarán”

“Vi lar oss ikke kneble”

“Estou com o Greenpeace”

“Vi kommer aldrig låta oss tystas!”

“「我們不會沉默」”

“Wir werden nicht schweigen”

“Nem maradunk csendben”

“Meitä el vaienneta”

“Nie damy się uciszyć”

Des voix et des langues différentes de par le monde, mais un seul message. Les militant·es Greenpeace de plus de 15 pays et leurs alliés venus de la protection de l’environnement s’engagent en solidarité contre les manœuvres juridiques abusives de l’entreprise américaine Energy Transfer, un des grands acteurs du secteur pétrolier aux USA. 

Greenpeace International (GPI) et les entités de Greenpeace aux USA sont confrontés à une action en justice pour un montant de 300 millions de dollars de la part d’Energy Transfer. L’affaire est liée aux protestations menées par des populations autochtones du Dakota contre la construction de l’oléoduc Dakota Access en 2016.

Ce procès est un exemple flagrant de procédure-bâillon, connues sous l’acronyme anglais SLAPP (“Strategic Lawsuit Against Public Participation”), un moyen de pression utilisé par certaines entreprises pour étouffer la possibilité de mener des actions de protestation. Cette procédure-baillon tente non seulement de réécrire l’Histoire du mouvement mené par les populations autochtones Sioux de Standing Rock, mais, pire, elle cherche à supprimer Greenpeace aux États-Unis pourrait potentiellement avoir des répercussions négatives sur les mouvements de lutte pour la protection du climat dans le monde entier.

De Dallas à Paris, de Sao Paulo à Bangkok, en passant par la Suisse, les témoignages de solidarité exprimés en septembre dernier sont une réponse à l’action en justice lancée par Energy Transfer . 

D’autres organisations expriment également leur solidarité avec Greenpeace, conscient qu’une attaque contre un mouvement de protection de la nature et du climat est une attaque contre tous. Il faut aujourd’hui trouver une réponse collective face à la menace des procédures-bâillons. De plus en plus d’entreprises usent d’astuces et de manoeuvres juridiques douteuses pour intimider et faire taire leurs détracteurs. 

“S’en prendre à une organisation aussi emblématique que Greenpeace est vraiment une menace pour nous tous, explique par exemple Ben Jealous, directeur exécutif de Sierra Club, une des principales organisations de défense de l’environnement aux USA. “De plus en plus de puissants groupes d’intérêts utilisent les procédures judiciaires d’une manière qui peut uniquement viser à nous réduire au silence, à nous intimider, à étouffer la dissidence et à étouffer la démocratie. Nos organisations sont des chiens de garde essentiels. Les tentatives de réduire Greenpeace au silence visent, en fait, à tous nous bâillonner, à étouffer notre mouvement dans son ensemble.”

Refuser les intimidations

Plus de 290 organisations, des dizaines de milliers de particuliers et une liste croissante de personnalités ont signé une lettre ouverte à Energy Transfer exprimant leur solidarité avec Greenpeace contre cette action en justice abusive visant à obtenir une somme de 300 millions de dollars. 

“Nous continuons à lutter pour un monde durable et juste.(…) Nous refusons de nous laisser intimider. Nous refusons de nous laisser diviser. Nous refusons le silence!” 

Plus nous serons nombreux·ses à nous opposer à Energy Transfer, plus grandes seront nos chances de protéger Greenpeace, le mouvement climatique et nos libertés démocratiques. 

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